Article écrit et illustré par une lectrice / blogueuse Louise L.
FR
Malgré la parité homme/femme, l’égalité des droits, nous sommes encore dans une société phallocratique, les inégalités de sexe perdurent. Comment ça se fait ?
Dès notre enfance, nous sommes formatés pour avoir tel ou tel statut. Il suffit de regarder les magazines de jouets à Noël ou dans les magasins de jouets. Les petites filles joueront à la poupée, à la poupée Barbie, la couture, le repassage etc à contrario les petits garçons joueront aux petites voitures, au lego etc. Même si maintenant, on voit une net amélioration quant à la cuisine où on y voit des garçons et des filles.
Les parents socialisent pas de la même façon une fille et un garçon cela se fait inconsciemment comme les professeurs des écoles, qui n’ont pas le même comportement vis à vis des filles et des garçons. Les enfants intériorisent aussi le comportement au sein du foyer (les tâches ménagères par exemple). Dés lors, les filles et garçons ont une socialisation différenciée qui influeront sur leur avenir notamment professionnel (les filles iront plus dans le littéraire, social alors que les garçons iront plus dans les domaines scientifiques, technologiques et manuels).
Au niveau professionnel, on constate encore des inégalités de revenu entre hommes et femmes à poste égal et le temps partiel est souvent subi pour les femmes notamment pour les enfants.
Au niveau de la politique, certes il y a la parité mais les femmes ne sont pas encore prises au sérieux. On peut donner l’exemple des primaires de la gauche où une femme inconnue par les français, Sylvia Pinel, s’est présentée et les français ont eu bon de chercher le travail de son mari plutôt que son programme. Cela montre bien la non prise au sérieux des femmes au niveau politique.
Au niveau du foyer, les tâches domestiques sont faites encore majoritairement par les femmes même si les hommes commencent à changer. Les hommes ont changé, les hommes aident plus leur femme, certains pères deviennent père au foyer, on constate donc une petite amélioration. Il restera toujours des machos, des familles traditionnelles où la femme est présente pour faire le ménage, la cuisine,les enfants.
En conclusion, la place de la femme est toujours la même,même s’il y a des améliorations notamment grâce aux nombreuses associations tel que « ni putes ni soumises » qui milite contre les inégalités, les violences conjugales ou les femen qui eux militent violemment. Nous allons vers la bonne direction, continuons à nous battre pour éviter la soumission de l’homme et conserver nos droits que nos aïeules ont eu tel que le planning familial, le droit à l’avortement, à la contraception. Nous devons également libérer les femmes dans les autres pays.
EN
Has our society changed in terms of the place of women?
Despite the gender parity, the equal rights, we are still in a phallocratic society, the inequalities of sex persist. How come ?
From our childhood, we are formatted to have this or that status. Just look at toy magazines at Christmas or in toy stores. Little girls will play with dolls, Barbie dolls, sewing, ironing, etc. In contrast, little boys will play small cars, lego etc. Even if now we see a marked improvement in the kitchen where boys and girls are seen.
Parents do not socialize in the same way a girl and a boy this is done unconsciously like school teachers, who do not behave the same way towards girls and boys. Children also internalize behavior in the home (household tasks for example). As a result, girls and boys have a differentiated socialization that will affect their future especially professional (girls will go more in the literary, social while boys will go more in the scientific, technological and manual fields).
At the professional level, there are still inequalities in income between men and women for equal work and part-time work is often suffered for women, especially for children.
At the policy level, there is parity, but women are not yet taken seriously. One can give the example of the primaries of the left where a woman unknown by the French, Sylvia Pinel, appeared and the French had good to look for the work of her husband rather than his program. This shows that women are not taken seriously at the political level.
At the household level, domestic tasks are still predominantly carried out by women even if men begin to change. Men have changed, men help their wives, some fathers become a father in the home, so we see a little improvement. There will always be machos, traditional families where the woman is present to do the housework, cooking, children.
In conclusion, the place of the woman is always the same, even if there are improvements notably thanks to the numerous associations such as « ni putes ni soumises » which militates against the inequalities, the domestic violence or the »femen » who violently militate to them . We are moving in the right direction and continue to fight to avoid human submission and to retain our rights that our ancestors had such as family planning, the right to abortion and contraception. We must also free women in other countries.