ESS, l’Economie Sociale et Solidaire

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Mais c’est quoi exactement l’ESS ?

Ses valeurs et ses principes : une utilité collective et sociale, une gestion démocratique « une personne = une voie » et la non-lucrativité individuelle.

Ses acteurs : associations, coopératives, entreprises sociales, fondations, mutuelles, structures d’insertion.  Dans le privé comme dans le public.

On est bien loin des entreprises du CAC 40, des générations baby-boomers et X (personnes nées entre 1945 et 1980, carriéristes, individualistes). Mais, on entend de plus en plus parler de ce « nouveau type » d’économie avec les nouvelles générations (Y et surtout Z) et les nouvelles méthodes de travail.

L’économie sociale et solidaire est une branche de l’économie qui se veut socialement utile, solidaire, démocratique et non délocalisable, aux antipodes de l’économie mondiale qui est à la recherche du  profit « à tout va », écrasant sur son passage l’individu et l’humain. Depuis les années 2000, on voit émerger de plus en plus d’entrepreneurs qui souhaitent concilier business et social. Cette économie est devenue un véritable moteur pour l’emploi. Sur ces dix dernières années, l’ESS a connu une croissance de 23 % en création de nouveaux emplois, contre 7 % pour l’économie classique privée. L’ampleur du phénomène est telle que les entreprises classiques sont obligées de remettre de l’humain au cœur de leur activité, sans quoi, elles prennent le risque de perdre les générations Z, voire Y. Une entreprise se doit d’être attractive pour pouvoir recruter les talents de demain et ça ne passe plus forcément par la recherche du profit pour des salaires de plus en plus élevés ( et ce, surtout pour les cadres dirigeants), et la recherche de la productivité entraînant des cadences de travail infernales (et ce, surtout pour les salariés « lambda »). Les multinationales l’ont bien intégré et commencent à faire beaucoup de communication sur les thèmes du social, solidaire, collaboratif entre autres. Est-ce juste un effet de mode ou bien vont-elles s’y convertir réellement ?

L’avenir nous le dira, je ne suis pas naïf mais je crois aux futures générations et aussi à celles d’aujourd’hui, je suis moi-même X avec une conscience Z. 😉

EN

But what exactly is ESS?
Its values ​​and principles: a collective and social utility, democratic management « a person = a way » and individual non-profitability.
Its actors: associations, cooperatives, social enterprises, foundations, mutuals, insertion structures. In the private as in the public.
We are a long way from the CAC 40 companies, the baby boomer and X generations (people born between 1945 and 1980, careerists, individualists). But, we hear more and more about this « new type » of economy with the new generations (Y and especially Z) and the new working methods.
The social and solidarity economy is a branch of the economy that wants to be socially useful, united, democratic and not relocatable, the polar opposite of the global economy that is in search of profit « at all costs », crushing in its path the individual and the human. Since the 2000s, we see emerging more and more entrepreneurs who want to reconcile business and social. This economy has become a real engine for employment. Over the last ten years, the SSE has grown by 23% in the creation of new jobs, compared to 7% for the private conventional economy. The scale of the phenomenon is such that traditional companies are forced to put the human in the heart of their business, otherwise, they take the risk of losing the Z generations or Y. A company must be attractive for to be able to recruit the talents of tomorrow and it does not necessarily go by the profit motive for higher and higher wages (and especially for executives), and the search for productivity leading to infernal work rates (and this, especially for « lambda » employees). The multinationals have integrated well and start to do a lot of communication on the themes of social, solidarity, collaborative among others. Is it just a fad or are they really going to be converted?
The future will tell, I am not naive but I believe in future generations and also those of today, I am myself X with a conscience Z. 😉