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Beaucoup de préjugés courent sur les fonctionnaires et les agents des services publics. Ils ont souvent « mauvaise presse ». A contrario, les citoyens ont plutôt une bonne opinion du service public. Education nationale, gendarmes, militaires,…sont plébiscités par une majorité de Français. Adrienout vous propose de faire le point sur cette situation en analysant six idées reçues sur les fonctionnaires.
Idée reçue n°1 : les fonctionnaires sont trop nombreux !
La France se situe dans une moyenne haute par rapport à ses voisins si l’on prend le nombre d’agents par habitants. Les pays scandinaves sont les mauvais élèves, le Japon et la Grande-Bretagne les premiers de la classe.
Mais si l’on tient compte de la superficie du pays, la France devient d’un coup un bon élève. Un service public est un service de proximité Un territoire vaste ne requiert-il pas davantage d’agents publics qu’un espace concentré ?
A méditer donc, pensons à nos campagnes et évitons les déserts ruraux. 😉
Idée reçue n°2 : les fonctionnaires coûtent chers !
Les rémunérations des fonctionnaires et agents publics représentent 23% de la dépense publique. Ils représentent un emploi sur cinq. Si la France est le mauvais élève des pays de l’OCDE, elle devance toutefois les pays scandinaves. Notre modèle rigide empêche une gestion efficace et économe de l’emploi public, mais on paie aussi l’étendue du territoire français et cela, on ne peut pas y faire grand-chose !
Oui cela coûte cher mais on a des circonstances atténuantes.
Idée reçue n°3 : les fonctionnaires ont un statut privilégié !
Les fonctionnaires sont au service de l’intérêt général. Ils ne sont pas là pour faire de l’argent. Leur statut est un gage d’impartialité, une soupape contre les fluctuations politiques. Ils sont recrutés par concours et ont la garantie de l’emploi, et c’est là où le bât blesse. Il est par exemple très difficile de se séparer d’un canard boiteux. Les mobilités sont parfois difficiles. Il y a aussi les nominations politiques, les parachutés, …on a les politiques qu’on mérite, non ?
Le statut privilégié des fonctionnaires est la condition nécessaire pour établir leur neutralité et celle du service public, mais on ne peut nier certaines dérives.
Idée reçue n°4 : les fonctionnaires sont bien payés !
Par rapport aux autres pays européens ?
Si on compare le salaire d’un enseignant français par rapport à celui d’un Allemand, il va du simple au double en faveur de l’enseignant allemand, mais il est vrai que l’enseignant français a plus de vacances et ne dit-on pas que le temps c’est de l’argent ?
Une infirmière française est payée au même niveau que ses collègues britanniques, belges ou danoises, mais moins qu’une infirmière allemande, grecque ou portugaise.
Pour les hauts fonctionnaires, la tendance s’inverse par contre. Nos politiques sont bien payés et ont beaucoup d’avantages, et les abus sont légions (emplois fictifs, emplois familiaux, nominations des copains,…).
Et si on compare le public avec le privé ?
L’avis de l’expert, Olivier Passet : « Les moins qualifiés de la fonction publique gagnent légèrement plus que leur équivalent dans le privé. En revanche, les cadres de la fonction publique gagnent significativement moins. »
Par rapport au secteur privé, sur ces dernières années, notamment de 2010 à 2016, les fonctionnaires ont vu leur point d’indice gelé.
De 2009 à 2017, les salaires ont plus progressé dans le privé que dans le public.
L’emploi à vie justifie-t-il ces écarts de salaire pour les cadres ?
Idée reçue n°5 : les fonctionnaires travaillent si peu !
Un rapport de Philippe Laurent sur le temps de travail dans la fonction publique note que le temps de travail annuel des fonctionnaires est légèrement inférieur de 1,4% à celui des salariés du privé. Ceci est à relativiser avec le fait que 36% des agents travaillent le dimanche, même occasionnellement, contre 25% dans le privé. Les hôpitaux, les transports, la police, …ne ferment pas leurs portes le week-end. Certains corps de métier, comme par exemple les infirmières ou encore la police nationale ne comptent pas leurs heures supplémentaires qui sont souvent en plus non comptabilisées. Les compte-épargne-temps gonflent aussi, ce qui risque à terme d’engendrer une situation budgétaire explosive…
Idée reçue n°6 : les fonctionnaires sont des retraités privilégiés !
Leur retraite est calculée sur les 6 derniers mois de traitement, alors que dans le privé on prend les 25 meilleures années. Là est leur plus gros avantage, car, en plus, dans le secteur privé, les carrières pleines se font rares. On ne rentrera pas dans le détail des calculs qui sont assez complexes, mais, dans la plupart des cas, à salaire égal en fin de carrière, le fonctionnaire disposera d’une pension plus importante que celle du salarié dans le privé. « La société KPF HD a comparé les pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier 1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière l’un dans le privé, l’autre dans le public, et finissant tous deux leur carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 €. Bilan : le fonctionnaire touchera une pension nette de 2.235 € contre 1.655 € pour le salarié du privé, soit une différence mensuelle de 580 €. » Dans l’idéal, le gouvernement souhaiterait aligner les systèmes de retraite pour gommer cette inégalité, mais on n’y est pas encore !
En guise de conclusion, il faut relativiser les idées reçues sur les fonctionnaires. Ce qui était vrai hier, ne l’est pas forcément aujourd’hui. Lors des Trente Glorieuses (1945 -1973) et/ou en période de plein emploi, le statut du fonctionnaire n’était pas forcément avantageux. Aujourd’hui, il l’est beaucoup plus pour une majorité de travailleurs (surtout pour les classes populaires et les classes moyennes). Dans le privé, les salaires sont tirés vers le bas au profit des « hauts cadres ». Les carrières dans le privé sont plus chaotiques et marquées par des périodes de chômage. La sécurité de l’emploi pour les fonctionnaires devient alors un gros avantage, amplifié par un régime de retraite particulièrement favorable.
EN
6 misconceptions about civil servants
Many prejudices run on public servants and public servants. They often have bad press. On the other hand, citizens have rather a good opinion of the public service. National education, gendarmes, military, … are acclaimed by a majority of French. Adrienout offers you an update on this situation by analyzing six misconceptions about civil servants.
Myth # 1: There are too many public servants !
France is in a high average compared to its neighbors if we take the number of agents per inhabitants. The Scandinavian countries are the worst pupils, Japan and Britain the first in the class.
But if we take into account the size of the country, France suddenly becomes a good student. A public service is a local service Does a vast territory require more public officials than a concentrated space?
To meditate, think of our campaigns and avoid rural deserts. 😉
Myth # 2: The officials are expensive !
Remunerations of civil servants and public officials represent 23% of public expenditure. They represent one in five jobs. Although France is the worst student in OECD countries, it is ahead of the Scandinavian countries. Our rigid model prevents effective and economical management of public employment, but we also pay the extent of French territory and that, we can not do much!
Yes it is expensive but there are extenuating circumstances.
Myth # 3: Public servants have a privileged status !
Public servants are at the service of the general interest. They are not here to make money. Their status is a guarantee of impartiality, a valve against political fluctuations. They are recruited by competition and are guaranteed employment, and that’s where the rub is. For example, it is very difficult to separate from a lame duck. Mobility is sometimes difficult. There are also political appointments, parachutes, … we have the policies we deserve, right?
The privileged status of civil servants is the necessary condition for establishing their neutrality and that of the public service, but there is no denying certain abuses.
Myth # 4: Public servants are well paid !
Compared to other European countries?
If we compare the salary of a French teacher with that of a German, it goes double for the German teacher, but it is true that the French teacher has more holidays and does not say do not we think time is money?
A French nurse is paid at the same level as her British, Belgian or Danish colleagues, but less than a German, Greek or Portuguese nurse.
For senior officials, the trend is reversed. Our policies are well paid and have many advantages, and the abuses are legion (fictitious jobs, family jobs, nominations of friends, …).
And if we compare the public with the private?
The opinion of the expert, Olivier Passet: « The least skilled in the public service earn slightly more than their equivalent in the private sector. In contrast, public service executives earn significantly less. »
Compared to the private sector, in recent years, particularly from 2010 to 2016, public servants have seen their index point frozen.
From 2009 to 2017, wages rose more in the private sector than in the public sector.
Does lifetime employment justify these pay gaps for executives?
Myth # 5: Public servants work so little !
A report by Philippe Laurent on working time in the civil service notes that the annual working time of civil servants is slightly lower by 1.4% than that of private sector employees. This is to be compared with the fact that 36% of agents work on Sunday, even occasionally, against 25% in the private sector. Hospitals, transport, police, … do not close their doors at weekends. Some trades, such as nurses or the national police do not count their overtime, which is often not counted. Savings-time accounts are also swelling, which may ultimately lead to an explosive budget situation …
Myth # 6: Public servants are privileged retirees !
Their retirement is calculated over the last 6 months of treatment, while in the private sector we take the 25 best years. This is their biggest advantage, because, in addition, in the private sector, full careers are scarce. We will not go into the details of the calculations which are quite complex, but in most cases, at the same salary at the end of the career, the employee will have a higher pension than that of the employee in the private sector. « KPF HD compared the pensions paid for two men born on January 1, 1955, married with two children, and having their entire career in private and public, and both ending their career. career at a gross monthly salary of 3,218 €. Appraisal: the official will receive a net pension of € 2,235 against € 1,655 for the private employee, a monthly difference of € 580. Ideally, the government would like to align pension systems to erase this inequality, but we are not there yet!
By way of conclusion, it is necessary to relativize the ideas received about civil servants. What was true yesterday is not true today. During the Glorious Thirties (1945 -1973) and / or during full employment, the status of the civil servant was not necessarily advantageous. Today, it is much more so for a majority of workers (especially for the working classes and the middle classes). In the private sector, wages are pulled down to the benefit of « senior executives ». Careers in the private sector are more chaotic and marked by periods of unemployment. Job security for public servants then becomes a big advantage, amplified by a particularly favorable retirement plan.
Très intéressant ! Quelle est la source du tableau ?
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y a du wikipedia et sources prises d’associations de fonctionnaires
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Voici mon commentaire concernant cet article, qui a le courage d’évoquer un thème toujours source de polémiques et controverses, ce qui déjà en soi interpelle. Comme si l’on pouvait mettre dans un grand sac d’un côté tous les salariés du privé et dans un autre tous les salariés du public. Eh bien non. Première grande idée reçue. On ne devrais JAMAIS comparer les salariés du public aux salariés du privés car c’est totalement impossible. Il existe autant de différences entre un agent d’une administration à une autre qu’entre un salarié du secteur privé d’une entreprise à une autre.
La première remarque que je ferais sur l’article est sur la formulation « bon et mauvais élève ». En quoi le nombre de fonctionnaires d’un pays en fait-il un bon ou mauvais élève ? Est-ce qu’il est important qu’un pays ait peu de fonctionnaires ?
La remarque concernant le territoire est très juste, il ne faut pas oublier que nous comprenons aussi des territoires d’Outre Mer qui sont très éloignés, et un espace maritime qui est si je ne dis pas de bêtises, le plus important ou l’un des plus importants en superficie d’Europe. Tout cela orchestré par le Ministère de la cohésion des territoires dont je fais partie et qui voit ses effectifs baisser de près de trois pour cent par an depuis près de cinq ans. On imagine l’hécatombe.
En ce qui concerne la rémunération, il faut savoir que d’un fonctionnaire à l’autre, sur les mêmes fonctions, elle peut aller du simple au quadruple. Que les plus petites catégories, les plus nombreuses, peuvent gagner moins que le SMIC ! Car oui, l’Etat semble être le plus mauvais employeur sur la place publique : ce qu’il impose aux entreprises privées, il ne le respecte jamais. Le code du travail est bafoué quotidiennement, et là où les salariés du privés peuvent obtenir réparation aux prud’hommes, le salarié du public lui n’a que ses yeux pour pleurer ou son courage pour aller au TGI, mais là, je dirais qu’il faut du temps et de la gangue pour se battre contre l’Etat. Certains en ont fait un métier, mais il faut être particulièrement tordu (on les appelle les quérulents processifs et ils coûtent très cher). Pour une personne qui ne relève pas de la psychiatrie, mieux vaut prendre ses cliques et ses claques et se barrer si la situation dégénère et cela se produit souvent dans certaines administrations.
Alors certes, sécurité de l’emploi, mais chère payée. A commencer par le salaire qui à responsabilités égales est bien souvent très très en dessous de celui du privé (qui a gagné en passant du privé au public ? Je ne connais personne). Et pour la retraite, un pourcentage de six derniers mois d’un salaire de misère fera toujours moins qu’un pourcentage moindre d’un salaire bien supérieur du privé -c’est la présentation des chiffres par la presse qui fait toujours croire que nous sommes des nantis-. Il faut savoir que lorsque les fonctionnaires sont augmentés, pour la plupart cela se traduit par un montant allant de trois à dix euros bruts mensuels, mais cela fait grand tapage dans la presse.
Evidemment, je ne parle pas des hauts fonctionnaires, je parle du fonctionnaire lambda, celui qui n’a pas de piston, qui ne sera presque jamais promu et qui peut faire des heures sup et du travail de nuit et de weekend sans aucune récup ni financière ni de temps de travail, car être voué au service public, c’est se dévouer pour la communauté, et sans broncher svp.
Statut privilégié ? Comme il est très bien dit dans l’article, on n’est pas là pour faire de l’argent ni pour se plaindre. Les mobilités par contre sont assez faciles, les syndicats n’ont pratiquement aucun poids (hélas je le sais) sauf dans quelques situations assez ponctuelles, histoire de dire que… Mais le statut des fonctionnaire est loin d’être un privilège, il énonce des droits et des obligations, principes vagues et en dehors de ça tout est permis, et un des droits, comme une rémunération permettant d’avoir un niveau de vie en rapport avec la fonction, est bien souvent oublié ! Combien de petits agents sont dans la misère ? Beaucoup.
Pour la rémunération, elle ne sera jamais identique d’un établissement à l’autre.
Le temps de travail : un des avantages de la fonction publique est le congé maladie. Or, il faut savoir que le taux de malade est le même dans le privé que dans le public. Dans le public, le fonctionnaire malade n’est quasiment jamais remplacé. Ce sont donc les collègues qui font le boulot et sans supplément, et sans broncher. Le nombre d’ARTT est selon les endroits, inférieur ou supérieur à ceux du privé, toutes les boîtes n’ayant pas le même nombre de jours non plus.
Concernant la retraite, j’ai déjà répondu. Un gros pourcentage de presque rien ça fait toujours beaucoup moins qu’un petit pourcentage d’une bonne paye du privé. Si on n’est pas SMICARD bien entendu. Et encore, je pense qu’un smicard du privé a une meilleure retraite que la plus basse catégorie de fonctionnaire. Il faudrait vérifier. Beaucoup se retrouvent à la retraite obligés de revenir travailler car ils ne peuvent plus payer leur loyer. Ou même se retrouvent à la rue. Mais on s’en fout, n’est-ce pas. Ils avaient qu’à faire de la lèche pour pas rester en bas de l’échelle, ces idiots, plutôt que de critiquer leurs chefs. Je ne parle pas du petit chef du public, tout le monde a une idée assez précise du phénomène.
Burn out, harcèlement sont fréquents dans la fonction publique. Mais chut. On peut se débarrasser de quelqu’un si l’on veut beaucoup plus facilement qu’on ne le pense. La personne finit par disparaître on ne sait où et on n’a jamais de nouvelles.
En bref, voilà les avantages des salariés du privés que n’ont pas les fonctionnaires :
Le code du travail et les prudhommes pour se défendre
Le 1% patronal
Le plan d’épargne entreprises, la participation aux bénéfices, les cadeaux des fournisseurs bien souvent bannis dans le public car pourraient être qualifiés de corruption
La participation de l’employeur à une cotisation de mutuelle (interdite pour les fonctionnaires et la mutuelle ça coûte cher sur un petit salaire)
Heures supplémentaires payées
Un contrat et une rémunération claire et en rapport avec les responsabilités, bien souvent très nettement supérieure à celle du public
Le SMIC
Des CE dans les grosses entreprises bien plus performants que ceux de la fonction publique
Des prêts aux salariés
Les avantages des fonctionnaires
trois mois de maladie par an rémunérés (mais pas plus d’abus que dans le privé et compensés par le travail de ceux qui restent)
Caution de la MGEN pour les prêts
un service social avec des aides ponctuelles mais il faut vraiment être sur le point de perdre un bras
un poste à vie (mais le siège pour s’asseoir n’est pas garanti, lui)
Voilà, sinon si vous voulez toujours venir travailler dans la fonction publique, les métiers y sont bien souvent très intéressants, bien plus que dans le privé. A toute petite catégorie, on demande bien souvent des qualités, des renoncements et une accumulation de connaissances que l’on n’oserait jamais exiger dans le privé, mais ça a pour avantage de faire travailler vos neurones ! Alors, venez, la porte est ouverte, il suffit de passer le concours et de le réussir ! Mais choisissez bien votre endroit, regardez la grille de salaires avant et sachez que généralement si vous êtes tombé sur la mauvaise fonction publique (les plus fréquentes sauf si vous avez fait l’ENA), avant les cinq ans d’ancienneté vous pleurerez misère et que vous avez fait une erreur ! 🙂
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merci pour ton commentaire. très intéressant.
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Sommariamente
Il pubblico impiego in Italia è molto criticato perché gli impiegati non sono molto competenti e lavoratori.
Fanno molte assenze ingiustificate e i dirigenti di dipartimento non sono migliori.
Costituiscono un grosso bacino elettorale E dunque ogni partito ha la sua quota per fortuna ora le cose stanno un po’ cambiando c’è stato un blocco delle assunzioni.
Il guadagno è abbastanza basso e la pensione in Italia adesso viene calcolata soltanto sulla base della retribuzione complessiva.
Dell’impiego privato le cose vanno generalmente molto meglio perché vale la competenza e la competizione ma soprattutto lo spauracchio di un eventuale licenziamento.
Buono il servizio di polizia e carabinieri purtroppo non adeguatamente supportati da uno stipendio e soprattutto da macchine e mezzi sufficienti.
Bella articolo Grazie buona giornata.
shera
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Grazie per il tuo commento, Shera.
Vedo che in Italia hai sicuramente più problemi che in Francia per i dipendenti pubblici. Ci sono abusi ovunque, ma dobbiamo cercare di minimizzarli, soprattutto per i dipendenti pubblici perché è denaro pubblico. In Francia, le tasse sono in costante aumento. C’è un sacco di abusi, specialmente tra i politici. 😦
Nel settore privato, come dici tu, prestiamo attenzione perché c’è lo spettro del licenziamento.
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Un proverbio di ce : « Siamo sulla stessa barca » e vale un po’ per l’europa tutta.
Buona giornata.
shera 🙂
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