Avec 250 000 spectateurs, le bilan est largement positif et pourrait aider la candidature de Bourges 2028. Bourges est en effet candidate pour l’élection de la capitale européenne de la culture. Elle est en finale au même titre que Rouen, Clermont-Ferrand et Montpellier. Verdict en décembre prochain, souhaitons bonne chance au petit poucet ;-).
Ce festival a été pour moi une très belle surprise. Différent des festivals que j’ai déjà faits puisque le Printemps de Bourges se déroule non pas dans une enceinte bien délimitée mais à travers toute une ville, avec un accès libre ou non, avec différentes configurations de salles ouvertes ou fermées, dans des lieux emblématiques de la ville, le Palais Jacques Coeur ou l’église Saint-Pierre notamment, ou encore dans des bars avec des concerts gratuits. La ville vit au rythme du festival. La programmation musicale est une réussite avec du rap, du rock, de la pop, de l’électro, du reggae, de la musique expérimentale,… Mention spéciale pour le concert de M, un véritable show avec une scénographie soignée. Juliette Armanet, Lomepal, Lucie Antunes et Selah Sue ont aussi mes faveurs. Pour les soirées, je me suis concentré sur le W afin d’y voir les têtes d’affiche, mais j’ai entendu aussi beaucoup de bien de Pierre de Maere et Trilogie 72 rétrofuturiste. On ne peut pas tout faire hélas…
A noter que de jeunes talents sont aussi à l’honneur avec les Inouïs (pour mémoire, il s’agit d’un dispositif national de repérage et de sélection, parmi eux, on compte de beaux parcours comme ceux de Skip the use, Cats On Trees, Petit Biscuit …) qui se déroulent sur 4 sessions, avec des prix remis par un jury de professionnels. Ainsi, Brique Argent a obtenu le Prix du Printemps de Bourges Crédit Mutuel (la banque est l’un des sponsors), Demain Rapides le Prix du Jury et Aghiad le Prix Public Riffx. Souhaitons leur bonne chance pour la suite :-).
Enfin, j’ai découvert une ville agréable et pleine de charme : de bons restaurants, un patrimoine riche, des marais, des commerces top, une ville propre. Je prends date pour la prochaine édition qui aura lieu du 23 au 28 avril 2024.
Un grand merci à toute l’équipe Contacts presse pour son accueil et son organisation bien huilée.
EN
With 250,000 spectators, the results are largely positive and could help the candidacy of Bourges 2028. Bourges is indeed a candidate for the election of the European capital of culture. It is in the final along with Rouen, Clermont-Ferrand and Montpellier. Verdict next December, wish good luck to little thumb ;-).
This festival was a very nice surprise for me. Different from the festivals that I have already done since the Printemps de Bourges takes place not in a well-defined enclosure but across an entire city, with free access or not, with different configurations of open or closed rooms, in emblematic places of the city, the Jacques Coeur Palace or the Saint-Pierre church in particular, or even in bars with free concerts. The city lives to the rhythm of the festival. The musical programming is a success with rap, rock, pop, electro, reggae, experimental music,… Special mention for the M concert, a real show with a neat scenography. Juliette Armanet, Lomepal, Lucie Antunes and Selah Sue also have my favors. For the evenings, I concentrated on the W in order to see the headliners there, but I also heard a lot of good things from Pierre de Maere and Trilogie 72 retrofuturiste. Unfortunately, we can’t do everything…
It should be noted that young talents are also in the spotlight with the Inouïs (for the record, this is a national identification and selection system, among them, there are beautiful courses such as those of Skip the use, Cats On Trees, Petit Biscuit …) which take place over 4 sessions, with prizes awarded by a jury of professionals. Thus, Brique Argent won the Prix du Printemps de Bourges Crédit Mutuel (the bank is one of the sponsors), Demain Rapides the Jury Prize and Aghiad the Riffx Public Prize. We wish them good luck for the future :-).
Finally, I discovered a pleasant city full of charm: good restaurants, a rich heritage, marshes, top shops, a clean city. I am setting the date for the next edition which will take place from April 23 to 28, 2024.
A big thank you to the entire Press Contacts team for their welcome and their well-oiled organisation.
Notre chambre d’hôte se trouvant à Plaimpied-Givaudins, nous avons décidé une fois le petit-déjeuner pris d’aller visiter l’Abbaye Saint Martin. De style roman, elle comporte une crypte de la fin du XIème siècle. D’après la plaque explicative, Elle servait de chapelle à un couvent de moines religieux de St Augustin.
De retour sur Bourges, nous sommes entrés dans l’Eglise Saint Pierre le Guillard qui date du XIIIème siècle. De style gothique, elle n’a pas de transept (pas de nef – donc, de salle – transversale qui coupe à angle droit la nef principale lui donnant la forme d’une croix latine) mais une galerie avec des chapelles (dédiées à St Pierre, St Antoine …). A noter quelques vitraux et tableaux. « Consacrée en 1230 par l’archevêque de Bourges, sa construction ferait suite à un miracle. Saint Antoine de Padoue en effet était de passage à Bourges (vers 1225), et la mule d’un juif, nommé Guillard, se détourna de son avoine pour s’agenouiller devant le saint homme. Le propriétaire de la mule se convertit alors sur le champ et consacra tout son argent à la construction de l’église. » (source : Le Petit futé)
Direction ensuite la Maison de la Culture de Bourges et son exposition issue des collections de la documentation de Radio France Rap ! Un scratch, un beat … 40 ans de rap en France qui retrace via des panneaux explicatifs par décennie, des pochettes d’albums vinyles, des écoutes de morceaux, des malles-vitrines d’objets divers (livres, cassettes, poste radio k7, CD, couvertures de magazines …) l’histoire passionnante de ce genre musical sur notre territoire national ou comment « En l’espace de 40 années seulement, le rap – Rhythm and Poetry – est passé successivement du statut de musique réservée à quelques aficionados, à un mode d’expression de la révolte des jeunes des quartiers populaires – souvent associé à la violence et à la délinquance – et à un courant artistique majeur dont la multiplicité de sous genres et d’incarnations actuelles atteste de la vitalité. »
Pour les amateurs de rap ou non, la consultation de la revue de presse est un pur moment de bonheur ! On y retrouve une sélection d’articles de presse de l’Humanité, Libération etc… une vraie plongée dans le contexte des débuts du rap en France (au début des années 80). Il y a des pépites 😉.
A cela s’ajoute une large programmation. En effet, sous le parrainage de Disiz (ex-Disiz la Peste et son emblématique J’pète les plombs), le Printemps de Bourges organise en parallèle, des concerts, des projections de films et de courts-métrages, des rencontres.
Le constat est unanime. Le rap (et ses dérivés) s’est au fil des années imposé dans les festivals, ce genre musical étant devenu le plus écouté par les jeunes, cible principal de ce type d’évènement. A ce sujet, je suis tombé sur un article du Berry.fr titrant : Mais où est donc passé le rock au Printemps de Bourges ? Le journaliste y décrit ce phénomène et ses raisons :
« En quelques années, les contraintes financières, les tendances musicales et la nécessité de capter un jeune public ont rebattu les cartes et dicté le ton musical du Printemps, qui se replie sur la scène française, les artistes émergents, les créations. Et surtout le rap pour faire le plein de festivaliers. Très en amont dans la saison des festivals, le PDB est aussi à l’écart des tournées des artistes internationaux. Ce phénomène du déclin du rock dans les festivals n’est pas propre au rendez-vous printanier berruyer.
Aux manettes de la programmation, Jean-Michel Dupas, directeur artistique du Printemps de Bourges, le constate : « Ça n’est pas lié qu’à Bourges mais à tous les festivals, répond-il. Et les groupes de rock français font aussi le constat qu’ils ont de plus en plus de mal à trouver de la place dans les festivals. Les musiques urbaines ont pris tellement de place qu’il y en a moins pour le rock. » L’électro, mais sur tout le rap sont les nouvelles valeurs sûres des programmateurs. « Le public rock ne s’est pas renouvelé, observe aussi Jean-Michel Dupas. Il s’agit de quadras, de quinquas ; les jeunes, eux, sont sur le rap. » Et tous les festivals ont besoin de renouveler leur public.
Orphelins de la locomotive Noir Désir, les amateurs de rock alternatif hexagonal n’ont plus de boussole musicale. Peu de groupes français sont capables, aujourd’hui, de remplir un W. Et les poids lourds anglo-saxons sont devenus hors de prix. La faute à un marché du disque en lambeaux, qui pousse les artistes à se refaire une santé économique sur scène depuis une petite dizaine d’années. 2018-2019 a été la bascule.
« Ils sont devenus inabordables, regrette, impuissant, le programmateur du Printemps. Il y a de tels cachets ! Des groupes se vendent 3 à 4 fois leur valeur économique.» Et vont aux plus offrants. En l’occurrence, les gros festivals d’été, en France mais surtout à l’étranger (Angleterre, Espagne, pays de l’Est) où les grosses machines sont capables d’offrir 4 à 5 fois ce qu’on peut offrir dans l’hexagone. ».
The Black Keys, c’est 300.000 à 400.000 euros, The Strokes, c’est un million d’euros ! », s’étrangle le programmateur du PDB, qui n’a que 1,5 million d’euros d’enveloppe cachets… Les gros festivals européens font aussi payer cher leurs places, et les partenariats avec les cigarettiers ou alcooliers, interdits en France, faussent la concurrence. La surenchère ne devrait pas faiblir et les cachets, dopéspar les multinationales du marché comme Live Nation, vont continuer à grimper. »
Lors de cette édition, j’ai eu l’occasion de découvrir une autre exposition, Les Olympiades hyper-soniques et e-sportives, au Carré d’Auron, sur le thème du sport dans le numérique. Les visiteurs pouvaient s’amuser autour d’installations, de jeux (vidéos, échek (sic), chamboul’prout, rock minut’). La volonté de la Région Centre-Val de Loire est d’accompagner les plus jeunes dans cet environnement numérique, pour mieux l’appréhender et ses enjeux.
A ce titre, deux belles initiatives :
– l’association la Labomedia, pour créer, expérimenter, pratiquer, bricoler, détourner, questionner les technologies numériques, électroniques, traditionnelles ;
– futuretic.fr. Des outils numériques en ligne libres, éthiques, respectueux de nos données et de l’environnement 😊
Côté concerts, dans l’après-midi, à la MCB, du Rap en l’occurence. Eesah Yasuké, qui avait reçu l’année dernière le Grand Prix des Inouïs du Printemps de Bourges, est présente cette fois-ci en tant qu’artiste confirmée. C’est certainement une future grande du Rap français. Elle vient de Roubaix et écrit tous ses textes. Dans ce milieu très codifié, elle apporte une note originale, elle s’inspire notamment des samouraï dans sa tenue et ses saluts. Elle est aussi accompagnée d’un danseur assurant le show. J’ai été conquis, et je ne suis pas le seul, elle nous apprend qu’avant d’entrer sur scène, elle a signé un contrat avec la Warner ! Prince Waly lui succèdera. Il vient de Roubaix. Il est vêtu d’un grand manteau carré. Il a aussi son propre univers en livrant des couplets sous forme de story telling, inspiré de ses références cinématographiques.
En soirée, 4 artistes très différents. 4 parenthèses enchantées. Et oui, si l’envie était bien là, la fatigue a eu raison de moi. Je n’ai pas assisté aux trois dernières prestations de la soirée (Biga Ranx, Meute, Bob Sinclar). Le tout devait se finir vers 3h30 … Chapeau aux courageux !
Adé. Ex-chanteuse du groupe Therapie-Taxi.Un mélange de folk-rock à la française, lumineux, de quoi vous donner la pêche. A l’image de son tube Tout savoir.
Et je vole encore, encore mes joies
J’en veux encore, même si je comprends pas
Pourquoi je change, et quelquefois
J’ai tellement peur que la nuit ne vienne pas
Car quand je dors, je rêve de ça
De tout comprendre et de savoir pourquoi
Sur des accords un peu maladroits
J’arrive encore à capturer mes joies
J’voudrais tout savoir
Et voir dans le noir
J’voudrais tout savoir
Disiz. Rien à voir avec ses débuts. Il évolue constamment et nous présente son treizième album L’Amour, des balades apaisées et intimistes. Difficile de définir son style, entre rap, soul et funk, mais en tout cas plus consensuel. La mise en scène avec un grand escalier confirme cet univers poétique.
La Femme. Une joyeuse bande aux inspirations diverses, allant du rock, à la pop des sixties, à l’électro, à la cold wave française des années 80, aux rythmes tropicaux.
Selah Sue. Le public a retrouvé avec joie la voix toujours aussi incroyable et singulière de l’auteure, compositrice et interprète belge. 3 albums à son actif et une sacrée présence sur scène. Accompagnée de ses choristes, ça groove, mais l’esprit soul ou jazzy est toujours là. Sans oublier quelques touches, incontournables à notre époque, d’électro et de rap. Vêtue d’un kimono portant l’inscription Persona, l’artiste convoque ses multiples personnalités sur scène. Un retour réussi par Mme Raggamuffin, le public est chaud bouillant !
Quant à mes papilles, je me suis régalé d’un burger de Touraine (12€) composé d’un pain du boulanger bien chaud, d’une escalope de cochon panée, de fromage à raclette fermier, coleslaw, ketchup maison et oignons frits + d’un jus d’ananas des Vergers de la Manse 😊. Excellent !
Our bed and breakfast being in Plaimpied-Givaudins, we decided after breakfast to go and visit the Abbey of Saint Martin. Romanesque in style, it has a crypt from the end of the 11th century. According to the explanatory plaque, it served as a chapel for a convent of religious monks of St Augustine.
Back in Bourges, we entered the Church of Saint Pierre le Guillard which dates from the 13th century. Gothic in style, it has no transept (no transverse nave – therefore, hall – which intersects the main nave at right angles giving it the shape of a Latin cross) but a gallery with chapels (dedicated to St Peter, St Anthony …). Note some stained glass and paintings. “Consecrated in 1230 by the Archbishop of Bourges, its construction would follow a miracle. Saint Anthony of Padua was in fact passing through Bourges (around 1225), and the mule of a Jew, named Guillard, turned away from his oats to kneel before the holy man. The owner of the mule then converted on the spot and devoted all his money to the construction of the church« . (source: Le Petit Futé)
Then head to the Maison de la Culture in Bourges and its exhibition from the collections of Radio France Rap documentation! A scratch, a beat… 40 years of rap in France which retraces via explanatory panels by decade, vinyl album covers, listening to songs, showcase trunks of various objects (books, cassettes, k7 radio, CDs, magazine covers …) the fascinating history of this musical genre on our national territory or how « In the space of only 40 years, rap – Rhythm and Poetry – has successively passed from the status of music reserved for a few aficionados, to a mode of expression of the revolt of young people from working-class neighborhoods – often associated with violence and delinquency – and to a major artistic current whose multiplicity of sub-genres and current incarnations attests to its vitality. »
For rap lovers or not, consulting the press review is a pure moment of happiness! There is a selection of press articles from Humanity, Liberation etc… a real dive into the context of the beginnings of rap in France (in the early 80s). There are nuggets 😉.
Added to this is a wide programming. Indeed, under the sponsorship of Disiz (ex-Disiz la Peste and its emblematic J’pète les plombs), the Printemps de Bourges organizes in parallel, concerts, screenings of films and short films, meetings.
The conclusion is unanimous. Rap (and its derivatives) has over the years imposed itself in festivals, this musical genre having become the most listened to by young people, the main target of this type of event. On this subject, I came across an article from Berry.fr titled: But where did the rock go to Printemps de Bourges ? The journalist describes this phenomenon and its reasons:
« In a few years, financial constraints, musical trends and the need to capture a young audience have reshuffled the cards and dictated the musical tone of Printemps, which falls back on the French scene, emerging artists, creations. And especially rap to fill up festival-goers. Very early in the festival season, the PDB is also excluded from the tours of international artists. This phenomenon of the decline of rock in festivals is not specific to the Berruyer spring event.
At the helm of programming, Jean-Michel Dupas, artistic director of Printemps de Bourges, notes: “It is not linked only to Bourges but to all the festivals, he replies. And French rock bands are also finding that they are having more and more trouble finding space at festivals. Urban music has taken up so much space that there is less for rock. « Electro, but above all rap are the new safe bets for programmers. “The rock audience has not been renewed, also observes Jean-Michel Dupas. These are quadras, quinquas; young people are into rap. And all festivals need to renew their audience.
Orphans of the locomotive Noir Désir, fans of French alternative rock no longer have a musical compass. Few French groups are able today to fill a W. And the Anglo-Saxon heavyweights have become unaffordable. Blame it on a tattered record market, which has been pushing artists to regain their economic health on stage for the past ten years or so. 2018-2019 was the seesaw.
“They have become unaffordable, regrets, powerless, the programmer of Printemps. There are such seals! Groups sell for 3 to 4 times their economic value.” And go to the highest bidders. In this case, the big summer festivals, in France but especially abroad (England, Spain, Eastern countries) where the big machines are able to offer 4 to 5 times what we can offer in the hexagon. « .
The Black Keys is 300,000 to 400,000 euros, The Strokes is a million euros! “, chokes the programmer of the PDB, which has only 1.5 million euros of cachets envelope… The big European festivals also charge a lot for their places, and partnerships with tobacco or alcohol companies, prohibited in France , distort competition. The bidding is not expected to wane and fees, boosted by market multinationals like Live Nation, will continue to climb. »
During this edition, I had the opportunity to discover another exhibition, Les Olympiades hyper-soniques et e-sportives, at the Carré d’Auron, on the theme of sport in the digital world. Visitors could have fun around installations, games (videos, échek (sic), chamboul’prout, rock minut’). The will of the Centre-Val de Loire Region is to support the youngest in this digital environment, to better understand it and its challenges.
In this regard, two great initiatives:
the Labomedia association, to create, experiment, practice, tinker, divert, question digital, electronic and traditional technologies;
futuretic.fr. Free online digital tools, ethical, respectful of our data and the environment 😊
On the concerts side, in the afternoon, at the MCB, Rap in this case. –Eesah Yasuké, who last year received the Grand Prix des Inouïs du Printemps de Bourges, is present this time as a confirmed artist. She is certainly a future great of French Rap. She comes from Roubaix and writes all her texts. In this very codified environment, she brings an original note, she is inspired in particular by the samurai in her dress and her salutes. She is also accompanied by a dancer performing the show. I was won over, and I’m not the only one, she tells us that before going on stage, she signed a contract with Warner! –Prince Waly will succeed him. He comes from Roubaix. He is dressed in a large square coat. He also has his own universe by delivering verses in the form of story telling, inspired by his cinematographic references.
In the evening, 4 very different artists. 4 enchanted parentheses. And yes, if the desire was there, fatigue got the better of me. I did not attend the last three performances of the evening (Biga Ranx, Meute, Bob Sinclar). The whole thing was supposed to end around 3:30 a.m…. Hats off to the brave!
Adé. Ex-singer of the group Therapie-Taxi. A mixture of French folk-rock, luminous, enough to give you the energy. Like his tube Everything to know.
And I still steal, still my joys
I want more, even if I don’t understand
Why do I change, and sometimes
I’m so afraid that the night won’t come
Cause when I sleep, I dream about it
To understand everything and to know why
On slightly clumsy chords
I still manage to capture my joys
I would like to know everything
And see in the dark
I would like to know everything
Disiz. Nothing to do with his debut. He is constantly evolving and presents his thirteenth album L’Amour, peaceful and intimate walks. Difficult to define his style, between rap, soul and funk, but in any case more consensual. The staging with a large staircase confirms this poetic universe.
La femme. A joyful band with diverse inspirations, ranging from rock, to sixties pop, to electro, to the French cold wave of the 80s, to tropical rhythms.
Selah Sue. The public rediscovered with joy the still incredible and singular voice of the Belgian author, composer and performer. 3 albums to his credit and a great presence on stage. Accompanied by her singers, it grooves, but the soulful or jazzy spirit is still there. Without forgetting some touches, essential in our time, of electro and rap. Dressed in a kimono bearing the inscription Persona, the artist summons her multiple personalities on stage. A successful return by Ms. Raggamuffin, the audience is hot !
As for my taste buds, I feasted on a Touraine burger (12€) made up of very hot baker’s bread, a breaded pork cutlet, farmhouse raclette cheese, coleslaw, homemade ketchup and fried onions + a pineapple juice from Vergers de la Manse 😊. Excellent !
Aujourd’hui encore le soleil et le ciel bleu sont au rendez-vous. Direction la place Gordaine, et ses maisons en pan de bois à deux étages et leur décoration sculptée de type gothique (choux frisés, grappes de raisins) mais également un immanquable, le Panier d’Hélène. Cette épicerie est une véritable caverne d’Ali Baba qui présente une large sélection de produits gourmands locaux, du Berry ou d’autres régions : vins, moutardes, huilerie d’Auron, terrines, tartinades, lentilles, bières artisanales, produits de la gamme Monin, épices, chocolat, mais aussi des produits cosmétiques … Vous y trouverez forcément votre bonheur 😊 Pour ma part, mon choix s’est porté sur un assortiment de biscuits sucrés (sablés, tuiles, et croquets aux noisettes ou amandes) Méli Mélo de la marque Saveurs des Marais, une biscuiterie artisanale. Excellent ! J’avoue avoir été agréablement surprise par la fraîcheur des biscuits. On sent le beurre 😉.
Je ne le savais pas mais à Bourges, il existe des Marais. Ancienne zone marécageuse assurant la défense de la ville (Moyen-Âge) devenue à vocation maraîchère, les marais de l’Yèvre et de la Voiselle ou Marais de Bourges s’étendent sur plus de 135 hectares. Situés à proximité du centre historique, c’est une belle balade à faire dès l’arrivée des beaux jours. Lors de notre passage, la location des barques n’était pas encore ouverte mais comme les marais sont répartis en 2 zones, le haut n’étant accessible qu’en barque, le bas lui peut se faire à pied ou à vélo car il se constitue de chemins privés. Au gré de votre visite, vous croiserez sur votre chemin un mur des poètes, et des parcelles prenant l’allure de jardins familiaux, où chacun cultive ses légumes, voire sa fibre artistique 😉. Un bon bol d’air et de nature histoire de se ressourcer !
Au déjeuner, nous avons filé au restaurant La Mère Poule, au 28-30 rue des cordeliers. Une excellente adresse, avec un très bon rapport qualité-prix. Vous pourrez y savourer un œuf cocotte et sa mousseline de céleris aux truffes et crème fraiche (extra) et la palette de cochon confite sauce Poulette aux épices douces, purée maison et légumes du moment (trop trop bon) dans un cadre tout à fait sympathique genre bistrot moderne. La cuisine est créative et généreuse. Laissez-vous aussi tenter par leur cocktail sans alcool Mamy Blue. Vous m’en direz des nouvelles !
Revenons maintenant au festival et à sa programmation. Notre choix s’est porté sur les concerts du soir, où la chanson française était à l’honneur dès 19h au W avec :
– Hervé. Révélation masculine des Victoires de la Musique 2021, mais aussi Inouïs 2019 (le dispositif de repérage du PDB), l’artiste aux racines bretonnes chante, joue du clavier, danse, court, déborde d’énergie. Voilà un être à l’approche simple et sympa dont la voix, la musique un peu années 80, et l’écriture m’ont séduit. Il est heureux d’être là et nous aussi !
Mon conseil d’écoute : D’où je viens + Si bien du mal + Monde meilleur + Addenda
– Izïa. Alors là ça dépote. Le retour du rock ! Une présence indéniable sur scène (je rappelle que la demoiselle a de qui tenir => pour ceux qui ne le savent pas, elle est la fille de Jacques Higelin) , une voix singulière, une attitude sensuelle, des chansons entrainantes mais …parce qu’il y a un « mais », j’ai regretté une forme de vulgarité dans le langage 😉. Mais le bonheur était quand même là 😊.
Mon conseil d’écoute : So much trouble +Let Me Alone + Dragon de métal + Trop vite + La vague + Etoile noire
– Benjamin Biolay. Mon coup de cœur surprise de la soirée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’apprécie le comédien mais j’ai quelques réserves sur ce genre de registre musical, pas toujours adapté au format « Festival ». Grave erreur ! Je me suis régalé ! Et le public semble avoir été touché autant que moi ! La setlist est équilibrée, avec des morceaux finalement assez rythmés, l’artiste a une élégance dans les textes, un côté envoutant dans la mise en lumière de la scène …
Mon conseil d’écoute : Comment est ta peine ? + Comme une voiture volée + La superbe + A l’origine
– Juliette Armanet. Quelle voix sublime ! J’ai adoré ! Un son tellement limpide … Elle a littéralement enflammé le public et le micro. Dansé un slow au milieu du public avec qui voulait. Accompagné de son piano, elle a volé le cœur de l’assistance et de Fred 😉.
Mon conseil d’écoute : Flamme + Le dernier jour du disco + Sauver ma vie + Qu’importe + L’amour en solitaire
Le rideau est tombé sur cette magique et froide soirée (4° degrés !) aux alentours d’une heure du matin. Le sourire aux lèvres d’avoir eu la chance de voir autant de talents réunis sur une même scène. Et le ventre rempli de churros 😉
Today again the sun and the blue sky are there. Head to Place Gordaine, and its two-storey half-timbered houses and their Gothic-style sculpted decoration (curly cabbage, bunches of grapes) but also an unmissable, the Panier d’Hélène. This grocery store is a real Ali Baba’s cave which presents a wide selection of local gourmet products, from Berry or other regions: wines, mustards, Auron oil mill, terrines, spreads, lentils, craft beers, products from the Monin, spices, chocolate, but also cosmetic products… You are bound to find your happiness there 😊 For my part, my choice fell on an assortment of sweet biscuits (shortbread, tiles, and hazelnut or almond croquets) Méli Mélo de the Saveurs des Marais brand, an artisanal biscuit factory. Excellent ! I admit I was pleasantly surprised by the freshness of the cookies. We smell the butter 😉.
I didn’t know it but in Bourges, there are Marais. Former marshy area ensuring the defense of the city (Middle Ages) become market gardening, the marshes of Yèvre and Voiselle or Marais de Bourges extend over more than 135 hectares. Located near the historic center, it is a beautiful walk to do as soon as the good weather arrives. During our visit, the rental of boats was not yet open but as the marshes are divided into 2 zones, the top being only accessible by boat, the bottom can be done on foot or by bike because it is consists of private roads. During your visit, you will come across a wall of poets on your way, and plots that look like family gardens, where everyone cultivates their vegetables, even their artistic fiber 😉. A breath of fresh air and nature to recharge your batteries!
At lunch, we went to La Mère Poule restaurant, at 28-30 rue des Cordeliers. An excellent address, with a very good price-quality ratio. You can enjoy a cocotte egg and its celery mousseline with truffles and crème fraiche (extra) and the palette of confit pork with Poulette sauce with sweet spices, homemade mashed potatoes and vegetables of the moment (too too good) in a very nice setting. modern bistro style. The cuisine is creative and generous. Let yourself be tempted by their non-alcoholic cocktail Mamy Blue. You tell me the news !
Now back to the festival and its programming. Our choice fell on the evening concerts, where French song was in the spotlight from 7 p.m. at the W with:
Herve. Male revelation of the Victoires de la Musique 2021, but also Inouïs 2019 (the tracking device of the PDB), the artist with Breton roots sings, plays the keyboard, dances, runs, overflows with energy. Here is a being with a simple and friendly approach whose voice, music a little 80s, and writing seduced me. He’s happy to be there and so are we!
My Listening Tip: Where I’m From + So Good From Bad + Better World + Addendum
Izïa. So there it rocks. The return of rock! An undeniable presence on stage (I remind you that the young lady has something to hold on to => for those who don’t know, she is the daughter of Jacques Higelin), a singular voice, a sensual attitude, catchy songs but…because there is a « but », I regretted a form of vulgarity in the language 😉. But happiness was still there 😊.
My listening tip: So much trouble +Let Me Alone + Metal dragon + Too fast + The wave + Black star
Benjamin Biolay. My surprise favorite of the evening. I didn’t quite know what to expect. I appreciate the actor but I have some reservations about this kind of musical register, not always adapted to the « Festival » format. Big mistake! I loved it ! And the audience seems to have been touched as much as I was! The setlist is balanced, with pieces finally quite rhythmic, the artist has an elegance in the texts, a captivating side in the lighting of the scene…
My listening advice: How is your pain? + Like a stolen car + The superb + Originally
Juliette Armanet. What a sublime voice! I loved ! Such a clear sound… She literally ignited the audience and the microphone. Danced a slow in the middle of the public with whoever wanted. Accompanied by her piano, she stole the hearts of the audience and of Fred 😉.
My listening advice: Flame + The last day of disco + Save my life + Whatever + Lonely love
The curtain fell on this magical and cold evening (4° degrees!) around one o’clock in the morning. The smile on the lips to have had the chance to see so many talents gathered on the same stage. And the belly full of churros 😉
En cette belle journée ensoleillée, décision est prise de profiter de la matinée pour arpenter la ville, labellisée Ville d’art et d’histoire 😊. L’Office de Tourisme de Bourges propose une carte de la ville avec l’ensemble des points d’intérêts et devant chaque site, se trouve un petit panneau explicatif.
Si vous manquez de temps, voici mes immanquables :
– Le Palais Jacques Cœur (milieu du XVème siècle). Jacques Cœur est un marchand né à Bourges qui a bâti un empire commercial, un homme d’affaires devenu l’argentier (autrement dit, l’équivalent d’un ministre des Finances) du roi Charles VII. Son hôtel particulier de style gothique est magnifique, notamment la Chapelle et les détails des cheminées sculptées. Vous apercevrez sur la façade de cette vaste demeure des représentations de Jacques Cœur et de sa femme et à l’intérieur, ses emblèmes : la coquille Saint Jacques et le cœur. Sans oublier sa devise : A cœur vaillant rien n’est impossible.
Habituellement payant, le Palais était en visite libre et gratuite tous les matins du 18 au 21/04/2023. Que demander de plus !
– L’Hôtel des Postes (1926) et le square voisin avec la statue de Louis XI.
– La grandiose Cathédrale Saint Etienne, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, ses 5 portails et son Pélican, symbole du Christ eucharistique (et non le traditionnel coq, symbole du Christ ressuscité, une particularité de cette cathédrale que vous pourrez admirer en son sommet). Petite anecdote, plusieurs scènes du film de Jean-Jacques Annaud « Notre-Dame brûle » ont été tournées dans la Cathédrale de Bourges. Les 2 monuments ont commencé à être bâtis à la même époque, au XIIème siècle.
– L’exposition-vente METIERS D’ART, TRES COUTURE ! (du 15/04/2023 au 11/06/2023, entrée libre). Alors là, gros coup de cœur. De quoi vous mettre des paillettes dans les yeux ! L’expo présente une sélection de costumes ou de créations (accessoires, bijoux, notamment) réalisées par 12 artisans d’art de la Région Centre-Val de Loire. Mention spéciale à la Veste Paris, aux robes de « Mariées intemporelles » et au costume d’opéra véritable chef d’œuvre « Klimt à l’Opéra » inspiré du tableau « le Baiser ». Tout bonnement incroyable ! Sans oublier la salle consacrée à la place, au rôle, des travaux d’aiguilles dans l’éducation des filles, entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème. Cette exposition rappelle qu’« en cousant, brodant, tricotant, la petite fille apprenait à être patiente, à se tenir et à écouter (…), les travaux d’aiguille marquent aussi symboliquement les âges de la vie d’une femme ». « La jeune femme brode en attendant son futur époux (…). Une fois mariée, elle n’a plus à s’occuper de broderie, devenue futile. Elle continue en revanche à repriser ou tricoter. » C’est très révélateur de ce qu’était alors la condition féminine.
– La promenade des remparts
– Les Maisons à pans de bois (rues d’Auron, Gambon, Edouard Vaillant et Bourbonnoux)
– L’escalier Mirebeau
A faire également les jeux, ateliers, et animations organisés au pied de la cathédrale sous le nom de « Demain le Printemps ! » Plusieurs actions en faveur du développement durable, des initiatives responsables, sont mis en avant. Pour des échanges constructifs, le lieu est top !
Mon conseil pour la pause déjeuner : Le Louis XI, 11 rue Porte Jaune. Réputé pour leur qualité de viande, j’y ai déjeuné en terrasse. Une cuisine simple et un rapport qualité-prix assez correct. L’ambiance est conviviale et le service, sympathique.
Côté musique, j’ai découvert la nouvelle Maison de la Culture de Bourges (MCB) et son écrin de verre, place Séraucourt, lors des prestations de Lucie Antunes et Emilie Simon. Elle fut la première créée en France sous la présidence du Général De Gaulle. L’ancien édifice avait été construit, sans le savoir, sur des vestiges de thermes gallo-romains. Aujourd’hui, sa façade art déco est classée. J’aime beaucoup le cerf installé à son sommet, une installation financée par le dispositif 1% artistique qui vise à soutenir la création 😉.
Pour ma part, je ne connaissais pas du tout la batteuse, percussionniste, originaire de Perpignan, Lucie Antunes. Cela a donc été une vraie révélation ! Dur, dur, de vous décrire ses créations. Un mélange de sons, de mots ou phrases répétés, des modulations. Différents instruments : vibraphone, batterie, marimba, de l’électronique. Bref, une belle expérience ! On a l’impression d’explorer avec elle. La formation a 2 albums à son actif. N’hésitez pas à y prêter une oreille attentive 😉
A noter la présence d’une scène clubbing, en accès libre, la RiffXParty. Des DJs de tous styles musicaux s’y succèdent. Hip hop, électro, afro, pop …
Il est temps maintenant que je vous parle nourriture. Au Printemps de Bourges, les produits locaux sont à l’honneur 😊 Car oui, c’est aussi ça un bon festival … de la bonne bouffe ! Ici pas besoin de billet, l’entrée au Village Berry Province est en entrée libre. Pour un apéro entre amis, ou en famille, allez-y, la convivialité est au rendez-vous. Au menu, tartines de crottin chaud, croquets de Sancerre, vins régionaux, pâté berrichon, burger fermier à la tomme de vache, steack black Angus et frites maison (14€ le burger => testé et approuvé) …
En cette deuxième journée de festival, voici les autres concerts auxquels j’ai assisté : Dinos + Lomepal.
Alors, autant vous prévenir, le rap n’est pas mon registre de prédilection mais étant de nature curieuse, et m’étant renseigné sur la programmation, j’ai sélectionné les deux artistes dont la sensibilité et la valeur sont reconnus par leurs pairs et le public.
Le premier est ainsi qualifié par un journaliste du Monde d’ « esthète de la punchline, d’orfèvre des belles phrases ». Les festivaliers du W ont pu reprendre en chœur les titres de l’artiste.
Lomepal a clôturé la soirée, en totale symbiose avec son public. Impossible de ne pas succomber à son Decrescendo tout autant qu’au décor, style plafond mouvant, qui m’a fait penser à un concert de Justice. Télérama loue l’écriture simple et directe du chanteur-rappeur autant que son interprétation. Je partage à 100% cet avis. Je dois dire que j’ai passé une excellente soirée en compagnie de ces 2 artistes au style bien différent mais dont l’écriture et la présence scénique sont indéniables !
On this beautiful sunny day, the decision was made to take advantage of the morning to walk around the city, labeled City of Art and History 😊. The Bourges Tourist Office offers a map of the city with all the points of interest and in front of each site, there is a small explanatory panel.
If you’re short on time, here are my must-haves:
The Jacques Coeur Palace (mid-15th century). Jacques Coeur is a merchant born in Bourges who built a business empire, a businessman who became the treasurer (in other words, the equivalent of a Minister of Finance) of King Charles VII. Its Gothic-style mansion is magnificent, especially the Chapel and the details of the carved fireplaces. You will see on the facade of this vast residence representations of Jacques Coeur and his wife and inside, his emblems: the scallop shell and the heart. Without forgetting his motto: With a valiant heart nothing is impossible.
Usually paying, the Palace was open and free every morning from 18 to 21/04/2023. What more !
The Hôtel des Postes (1926) and the neighboring square with the statue of Louis XI.
The grandiose Saint Etienne Cathedral, listed as a UNESCO World Heritage Site, its 5 portals and its Pelican, symbol of Eucharistic Christ (and not the traditional rooster, symbol of the Risen Christ, a particularity of this cathedral that you can admire in its summit). A little anecdote, several scenes from Jean-Jacques Annaud’s film « Notre-Dame is burning » were shot in the Cathedral of Bourges. The 2 monuments began to be built at the same time, in the 12th century.
The exhibition and sale METIERS D’ART, TRES COUTURE! (from 04/15/2023 to 06/11/2023, free entry). So there, big crush. Enough to put glitter in your eyes! The exhibition presents a selection of costumes or creations (accessories, jewelry, in particular) made by 12 craftsmen from the Centre-Val de Loire Region. Special mention to the Paris Jacket, the « Timeless Brides » dresses and the true masterpiece « Klimt at the Opera » opera costume inspired by the painting « The Kiss ». Absolutely amazing! Not to mention the room devoted to the place, the role, of needlework in the education of girls, between the end of the 19th century and the beginning of the 20th. This exhibition recalls that « by sewing, embroidering, knitting, the little girl learned to be patient, to stand and to listen (…), needlework also symbolically marks the ages of a woman’s life ». “The young woman embroiders while waiting for her future husband (…). Once married, she no longer has to deal with embroidery, which has become futile. On the other hand, she continues to darn or knit. This is very revealing of what the status of women was then.
The promenade of the ramparts
Half-timbered houses (rue d’Auron, Gambon, Edouard Vaillant and Bourbonnoux)
The Mirebeau staircase
Also worth doing are the games, workshops, and events organized at the foot of the cathedral under the name « Tomorrow Spring! » Several actions in favor of sustainable development, responsible initiatives, are put forward. For constructive exchanges, the place is great!
My tip for the lunch break: Le Louis XI, 11 rue Porte Jaune. Renowned for their quality of meat, I had lunch there on the terrace. A simple kitchen and a fairly good value for money. The atmosphere is friendly and the service friendly.
On the music side, I discovered the new Maison de la Culture de Bourges (MCB) and its glass setting, place Séraucourt, during performances by Lucie Antunes and Emilie Simon. It was the first created in France under the presidency of General De Gaulle. The old building had been built, without knowing it, on the remains of Gallo-Roman baths. Today, its art deco façade is listed. I really like the deer installed at its top, an installation financed by the 1% artistic device which aims to support creation 😉.
For my part, I did not know at all the drummer, percussionist, originally from Perpignan, Lucie Antunes. So that was a real revelation! Hard, hard, to describe his creations to you. A mixture of sounds, repeated words or phrases, modulations. Different instruments: vibraphone, drums, marimba, electronics. All in all, a great experience! It feels like exploring with her. The formation has 2 albums to its credit. Do not hesitate to lend an attentive ear 😉
Note the presence of a clubbing scene, with free access, the RiffXParty. DJs of all musical styles follow one another. Hip-hop, electro, afro, pop…
Now is the time for me to talk to you about food. At Printemps de Bourges, local products are in the spotlight 😊 Because yes, that’s also a good festival… good food! No need for a ticket here, entry to Berry Province Village is free. For an aperitif with friends or family, go there, conviviality is at the rendezvous. On the menu, hot crottin sandwiches, Sancerre croquets, regional wines, Berrichon pâté, farmhouse burger with cow tomme, black Angus steak and homemade fries (€14 per burger => tested and approved)…
On this second day of the festival, here are the other concerts I attended: Dinos + Lomepal.
So, as much to warn you, rap is not my favorite register but being of a curious nature, and having learned about the programming, I selected the two artists whose sensitivity and value are recognized by their peers and the public.
The first is thus described by a journalist from Le Monde as « aesthete of the punchline, a goldsmith of beautiful phrases ». W festival-goers were able to sing along to the artist’s titles.
Lomepal closed the evening, in total symbiosis with its public. Impossible not to succumb to its Decrescendo just as much as to the decor, moving ceiling style, which made me think of a Justice concert. Télérama praises the simple and direct writing of the singer-rapper as much as his interpretation. I share this opinion 100%. I must say that I had a great evening in the company of these 2 artists with a very different style but whose writing and stage presence are undeniable !
Voilà quelques années que je prends plaisir à me rendre dans des festivals de musique dans notre si merveilleux territoire national. J’y vais souvent en voiture ce qui me permet d’allier Tourisme et Concerts. Je découvre ainsi une ville, et plus largement, un département, tout autant qu’un festival, une ambiance, et ses artistes.
Cette année n’échappe pas à la règle. A moi, le Printemps de Bourges !
Tout a commencé un mardi 18 avril 2023. Le départ de région parisienne est donné à 11h30, on arrivera, avec ma compagne, un peu avant 15h, à Bourges, Capitale historique du Berry, et préfecture du Cher. Je rappelle que je roule en Youngtimer (et une déviation a un peu rallongé le trajet) 😉. Pour vous situer, notre destination est à 2h30 de Paris, 1h30 de Clermont-Ferrand, 1h d’Orléans.
Pour ce festival, je n’ai pas réussi à trouver d’hébergement répondant à tous mes critères (prix, localisation géographique, annulation gratuite) couvrant toute la période des 4 jours. J’ai donc opté pour 3 hébergements, le dernier étant sur 2 nuits (le Printemps de Bourges se tient du 18 au 23/04 mais n’étant pas très fan de la programmation du samedi, je repars ce jour-là).
Vous l’aurez compris, ce festival démarre tôt ! Il ouvre chaque année la saison des festivals, en avril, et ce, depuis 47 ans ! La première édition date de 1977. Et depuis, une pléiade d’artistes se sont succédés, de Charles Trenet, Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Serge Gainsbourg, Daniel Balavoine, Alain Bashung, en passant par Cesaria Evora, Juliette Gréco, NTM, The Cure (1982), U2 (1983), Simple Minds (1984), la Mano Negra (1988), les Têtes Raides (1989), Zebda(1990), Joe Cocker (1992), Jeanne Cherhal (2001), Nosfell (2004), Anaïs (2005), Diam’s (2010), Iggy Pop (2010), Nada Surf (2010) à Franz Ferdinand, Bloc Party, Editors, …
Ce festival se veut éclectique, en étant le 1er festival des musiques actuelles. Et c’est réussi ! La programmation de cette année rassemble des artistes émergents, des révélations, des confirmés, des créations originales, des registres musicaux divers (rap, électro, variété française, soul, rock, expérimental,…), des expositions, des animations et concerts payants ou en accès libre dans toute la ville.
Ci-dessous le récit de ces 4 jours intenses en découvertes et en émotions.
Jour 1 – Mardi 18/04/2023
Démarrage en douceur, on prend nos marques, après avoir récupéré notre logement. On se familiarise avec l’organisation du festival, on repère les différents lieux où se tiendront les concerts, on jette un œil aux stands de nourriture. A noter qu’une brochure de la programmation est disponible sur place. Sur d’autres festivals, seule une application est téléchargeable. Personnellement, j’apprécie le format papier, bien pratique à consulter à tout moment (et cela économise ma batterie). Je la conserve religieusement en souvenir à mon retour 😉.
Début des concerts à 19h, au W, avec Anna Majidson + Julien Granel + M.
Le W, c’est la grande scène du festival. Un chapiteau éphémère installé près des rives de l’Auron. Et oui, ici peu importe la météo, vous serez à l’abri 😊.
Je retiendrai de cette soirée la prestation de Julien Granel, son univers pop / funk / disco. Le personnage est coloré. J’aime ce côté décalé, son enthousiasme et son énergie communicative. Ses titres sont entrainants. Parfait pour ce début de soirée, plein de good vibes. J’ai lu qu’il avait assuré la première partie d’Angèle sur plusieurs dates de Zénith. Elle ne s’y est pas trompée, l’artiste est à suivre 😉.
Mon conseil d’écoute : Feel Good, Plus fort, Vers le soleil.
Autre moment fort, la performance de M. Comment retranscrire un tel show ? Accompagné de la bassiste pendant près de 20 ans du légendaire David Bowie, Gail Ann Dorsey, cet habitué du PDB nous invite dans sa rêvalité (son dernier album) tout en violet et rouge, un monde entre rêve et réalité, où l’on redécouvre avec bonheur son univers visuel et sonore, empreint de poésie, de ses tubes d’hier (Qui de nous deux, Onde sensuelle, la Seine, En tête à tête …) aux plus récents.
On s’y attendait, la scénographie est on ne peut plus qualitative 😊. C’est du lourd, ça envoie pendant 2h10. Gail Ann Dorsey est à l’honneur, chantant notamment Life on Mars, rendant ainsi hommage à Bowie. Autant vous dire qu’on a eu les poils ! Avec amusement, nous découvrons sa voix en français dans une version revisitée de « A toi » de Joe Dassin en duo avec M.
Mathieu Chedid rendra plusieurs autres hommages au cours de la soirée. Au réalisateur de la Strada, Federico Fellini, avec Fellini :
Il fait partie des plus grands de mon panthéon Depuis que je suis petit garçon Et puisque tout n’est qu’illusion Tout n’est qu’imagination
Dans mes rêves, dans mes rêves (Fellini) La Strada, les divas, les bigoudis Dans mes rêves, dans mes rêves (Fellini) Nino Rota, Beluzzi, Mastroianni Tous ces visiteurs du soir Illuminent mes nuits Parades au Paradis
Cette mélodie du bonheur A un petit goût d’Italie Un goût de Rimini D’enfance au Paradis
Le monde est devenu fou pour de bon Où est la poésie, le sens et le son? Quand je manque d’art, je manque d’imagination
A son enfance, dans Mogodo où l’on entend en introduction, son père Louis Chedid, lui chanter une berceuse, et enfin à sa grand-mère Andrée, dont le titre Je dis aime est de cette dernière.
Dans le cadre de sa tournée, l’artiste invite par ailleurs une personne à monter sur scène et à interpréter avec lui la chanson Nombril. Le PDB 2023 sera l’occasion d’entendre le joli timbre de voix d’Olivia, infirmière, sélectionnée au préalable sur la base de la vidéo envoyée par la jeune femme lors du concours.
For a few years now, I have enjoyed going to music festivals in our wonderful national territory. I often go there by car, which allows me to combine tourism and concerts. I thus discover a city, and more broadly, a department, as well as a festival, an atmosphere, and its artists.
This year is no exception. To me, the Printemps de Bourges !
It all started on Tuesday, April 18, 2023. The departure from the Paris region is given at 11:30 a.m., we will arrive, with my companion, a little before 3 p.m., in Bourges, historic capital of Berry, and prefecture of Cher. I remind you that I drive a Youngtimer (and a diversion lengthened the journey a little) 😉. To locate you, our destination is 2h30 from Paris, 1h30 from Clermont-Ferrand, 1h from Orléans.
For this festival, I was unable to find accommodation that met all my criteria (price, geographical location, free cancellation) covering the entire 4-day period. So I opted for 3 accommodations, the last one being for 2 nights (Printemps de Bourges is held from 18 to 23/04 but not being a big fan of the Saturday program, I’m leaving that day).
As you can see, this festival starts early! It opens the festival season every April, and has been for 47 years !The first edition dates from 1977. And since then, a host of artists have succeeded, from Charles Trenet, Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Serge Gainsbourg, Daniel Balavoine, Alain Bashung, via Cesaria Evora, Juliette Gréco, NTM, The Cure (1982), U2 (1983), Simple Minds (1984), Mano Negra (1988), Stiff Heads (1989), Zebda (1990), Joe Cocker (1992), Jeanne Cherhal (2001), Nosfell (2004 ), Anaïs (2005), Diam’s (2010), Iggy Pop (2010), Nada Surf (2010) to Franz Ferdinand, Bloc Party, Editors, …
This festival aims to be eclectic, being the 1st contemporary music festival. And it succeeded ! This year’s program brings together emerging artists, revelations, confirmed artists, original creations, various musical registers (rap, electro, French variety, soul, rock, experimental, etc.), exhibitions, paid or freely accessible throughout the city.
Below is the story of these 4 intense days of discoveries and emotions.
Day 1 – Tuesday 18/04/2023
Smooth start, we take our marks, after recovering our accommodation. We familiarize ourselves with the organization of the festival, we identify the different places where the concerts will be held, we take a look at the food stands. Please note that a program brochure is available on site. On other festivals, only an application is downloadable. Personally, I appreciate the paper format, very practical to consult at any time (and it saves my battery). I keep it religiously as a souvenir when I return 😉.
Beginning of the concerts at 7 p.m., at the W, with Anna Majidson + Julien Granel + M.
The W is the big stage of the festival. An ephemeral marquee set up near the banks of the Auron. And yes, here no matter the weather, you will be safe 😊.
I will remember from this evening the performance of Julien Granel, his pop / funk / disco universe. The character is colorful. I like this quirky side, his enthusiasm and his communicative energy. His titles are catchy. Perfect for this early evening, full of good vibes. I read that he had provided the first part of Angèle on several Zenith dates. She was not mistaken, the artist is to follow 😉.
My listening tip: Feel Good, Louder, Towards the Sun.
Another highlight was the performance of M. How to transcribe such a show? Accompanied by the bass player for nearly 20 years of the legendary David Bowie, Gail Ann Dorsey, this PDB regular invites us into his rêvalité (his latest album) all in purple and red, a world between dream and reality, where we rediscover with happiness his visual and sound universe, imbued with poetry, from his hits of yesterday (Qui de nous deux, Onde sensuelle, la Seine, En tête à tête …) to the most recent.
We expected it, the scenography couldn’t be more qualitative 😊. It’s heavy, it sends for 2h10. Gail Ann Dorsey is in the spotlight, singing in particular Life on Mars, thus paying homage to Bowie. Suffice to say, we got hair! With amusement, we discover his voice in French in a revisited version of « A toi » by Joe Dassin in duet with Mr.
Mathieu Chedid will pay several other tributes during the evening. To La Strada director Federico Fellini, with Fellini:
He is one of the greatest in my pantheon Since I was a little boy And since it’s all an illusion It’s all just imagination
In my dreams, in my dreams (Fellini) La Strada, the divas, the curlers In my dreams, in my dreams (Fellini) Nino Rota, Beluzzi, Mastroianni All those evening visitors Light up my nights Parades in Paradise
This melody of happiness Has a taste of Italy A taste of Rimini Childhood in Paradise
The world has gone mad for good Where is the poetry, the meaning and the sound? When I lack art, I lack imagination
To his childhood, in Mogodo where we hear in the introduction, his father Louis Chedid, singing a lullaby to him, and finally to his grandmother Andrée, whose title I say love is from the latter.
As part of his tour, the artist also invites someone to come on stage and perform the song Navel with him. The PDB 2023 will be an opportunity to hear the beautiful voice of Olivia, nurse, selected beforehand on the basis of the video sent by the young woman during the competition.
Pour sa douzième édition, le Youngtimers Festival passe sur deux jours. Le mythique anneau de l’autodrome de Linas-Montlhéry accueillait sur ce week-end des 15 et 16 Avril les voitures d’après 1990 (définition d’une « youngtimer »). Initialement, je devais y venir pour la journée du samedi, mais vu la météo pluvieuse et glaciale, j’ai opté pour le soleil et la journée du dimanche ;-). Bien m’en a pris car la parade finale, moment toujours assez spectaculaire, est venu clore le Festival.
Ce rendez-vous de passionnés est l’occasion d’apprécier un plateau très hétéroclite de véhicules « youngtimer » mais pas que : il y a aussi du plus ancien avec par exemple une Simca 1000 Rallye et du plus récent aussi avec une Porsche GT2. Sont également appréciées les belles mécaniques d’autres époques. Des véhicules haut de gamme (Porsche, Ferrari, BMW,…) côtoient des véhicules usuels (Peugeot 205, Super 5, Citroën BX). C’est bien cette diversité qui fait le charme de l’événement. Des souvenirs peuvent ressurgir. Pour ma part un Renault Espace 1 m’a replongé dans les départs en vacances de ma jeunesse ! Quand je vois aussi l’engouement pour les GTI, je me dis que je n’aurais jamais dû me séparer de ma 205 GTI pour une bouchée de pains…si j’avais su !
L’exposition statique permet d’approcher quelques pépites : une magnifique Nissan 300 ZX bi-turbo, une Datsun turbo avec son toit Targa (escamotable), un van Volkswagen T3 Westfalia (toit tente dépliable) Synchro (version 4X4) ou encore une Golf G60 bodybuildée, de discuter avec les propriétaires et d’échanger quelques astuces. Certains font le show en faisant vrombir frénétiquement leur moteur ou encore en mettant la sono à fond ! Il y aussi pas mal de tuning, les puristes critiqueront, mais il en faut pour tous les goûts et franchement certaines « créations » sont sympas, se révélant parfois pleine d’humour.
Les participants se font aussi plaisir lors de sessions de roulages (4 fois 20 minutes possible pour chacun) avec 4 groupes: 1 : Les Françaises moins de 1600 cm3, 2 : Les Françaises plus de 1600 cm3, 3 : Le reste du monde moins de 2L (multimarques), 4 : Le reste du monde plus de 2L (multimarques).
On monte en haut de l’anneau pour le fun, on double, on dérape, certains s’en donnent à cœur joie, d’autres sont plus prudents. Des véhicules modifiés roulent aussi avec des moteurs gonflés (330 chevaux par exemple pour une 205), ça dépote ! De puissants véhicules luxueux passent les courbes avec un charmant roulis ;-). C’est un véritable spectacle !
Spécialiste ou amateur, vous pouvez chiner dans un village marchand où vous trouverez notamment artistes, vendeurs de vêtements, d’accessoires ou de miniatures, bref, un mini village ! Et présence de Food trucks pour les affamés.
Un concours Best of Show se tient par ailleurs sur les 2 jours d’évènement. Comme le souligne l’UTAC, il vise à récompenser les plus belles automobiles selon des critères bien définis : état d’origine, aspect extérieur et intérieur, historique, état mécanique, histoire racontée par son propriétaire. Les Prix du Jury sont la Matra Bagheera et la Peugeot 205 turbo 16 pour la journée du samedi et la Toyota Supra MK4 pour la journée du dimanche.
Pour moi, la VW Golf 1 Cabriolet Génésis et son coloris violet est la plus belle et la plus rock ! 😉
Pour finir la journée en beauté, j’ai eu la chance de pouvoir me placer en haut de la Tour de contrôle de l’Autodrome pour voir la parade. J’en ai encore les yeux écarquillés et les tympans perforés (non je rigole ^^). J’ai passé une superbe journée en tout cas, vraiment topissime.
Un grand merci à Nourhene Louizi pour son accueil Presse. Prochains événements que j’ai notés: le Jap’n’ Car Festival les 3 et 4 Juin 2023 (hélas, je ne pourrai pas y être) et les Drivers Days 9 et 10 Septembre 2023 (j’espère y être) entre autres [événements UTAC].
For its twelfth edition, the Youngtimers Festival spans two days. The mythical ring of the Linas-Montlhéry autodrome welcomed on this weekend of April 15 and 16 cars from after 1990 (definition of a « youngtimer »). Initially, I had to come there for the day on Saturday, but given the rainy and freezing weather, I opted for the sun and the day on Sunday ;-). Good for me because the final parade, always quite a spectacular moment, came to close the Festival.
This meeting of enthusiasts is an opportunity to appreciate a very heterogeneous line-up of « youngtimer » vehicles, but not only: there is also the oldest with, for example, a Simca 1000 Rallye and the most recent also with a Porsche GT2. The beautiful mechanics of other eras are also appreciated. Top-of-the-range vehicles (Porsche, Ferrari, BMW, etc.) rub shoulders with standard vehicles (Peugeot 205, Super 5, Citroën BX). It is this diversity that makes the charm of the event. Memories can resurface. For my part, a Renault Espace 1 plunged me back into the departures on vacation of my youth! When I also see the craze for the GTI, I tell myself that I should never have parted with my 205 GTI for a pittance…if I had known!
The static exhibition allows you to approach some nuggets: a magnificent Nissan 300 ZX bi-turbo, a Datsun turbo with its Targa roof (retractable), a Volkswagen T3 Westfalia van (folding tent roof) Synchro (4X4 version) or a Golf G60 bodybuilder, to chat with the owners and to exchange some tips. Some put on a show by making their engine roar frantically or by turning on the sound system! There is also a lot of tuning, purists will criticize, but there is something for everyone and frankly some « creations » are nice, sometimes revealing themselves to be full of humor.
Participants also have fun during rolling sessions (4 times 20 minutes possible for each) with 4 groups: 1: The French less than 1600 cm3, 2: The French more than 1600 cm3, 3: The rest of the world less than 2L (multi-brand), 4: The rest of the world more than 2L (multi-brand).
We climb to the top of the ring for fun, we overtake, we skid, some have a field day, others are more cautious. Modified vehicles also run with inflated engines (330 horsepower for example for a 205), it rocks! Powerful luxurious vehicles pass the curves with a charming roll ;-). It’s a real show!
Specialist or amateur, you can hunt in a merchant village where you will find artists, sellers of clothes, accessories or miniatures, in short, a mini village! And presence of Food trucks for the hungry.
A Best of Show competition is also held over the 2 days of the event. As UTAC points out, it aims to reward the most beautiful cars according to well-defined criteria: original condition, exterior and interior appearance, history, mechanical condition, story told by its owner. The Jury Prizes are the Matra Bagheera and the Peugeot 205 turbo 16 for Saturday and the Toyota Supra MK4 for Sunday.
For me, the VW Golf 1 Cabriolet Genesis and its purple color is the most beautiful and the most rock! 😉
To end the day in style, I had the chance to stand at the top of the Autodrome control tower to see the parade. I still have wide eyes and perforated eardrums (no I’m kidding ^^). In any case, I had a superb day, really topissime.
Many thanks to Nourhene Louizi for her press welcome. Next events that I have noted: the Jap’n’ Car Festival on June 3 and 4, 2023 (alas, I won’t be able to be there) and the Drivers Days on September 9 and 10, 2023 (I hope to be there) among others [ UTAC events].
J-7 avant le Printemps de Bourges, qui aura lieu cette année du 18 au 23 avril 2023. Entre impatience et excitation, mon cœur balance, avant de prendre part à ce désormais traditionnel premier festival de l’année en France. Cette 47ème édition met à l’honneur la chanson française dans une réjouissante diversité des genres où chacun trouvera son bonheur.
-M-, en « guest star », ouvrira le bal le mardi 18 avril. Julien Granel (pop décalée) et Anna Majidson (soul) complètent ce warm-up.
Mercredi 19 avril : La scène principale, le W, accueillera celui qui a triomphé déjà trois fois cette année à l’Accor Arena, le rappeur Lomepal, mais aussi l’artiste qui s’est qualifié de « nouveau Solaar » Dinos. Sans oublier l’une des figures féminines du rap français, Meryl. Sur la scène du théâtre Jacques Cœur, vous pourrez également écouter Pierre de Maere, la révélation belge qui nous fait penser à Stromae. Au 22 Est et Ouest, ce sera le rendez-vous des Inouïs, de nouveaux talents en devenir, que vous pourrez découvrir lors de séries de concerts qui s’enchaînent à un rythme rapide de 30 mns, chaque jour dès le mercredi, à 12h30.
Jeudi 20 avril : Juliette Armanet, Hervé, Izïa et Benjamin Biolay seront au W. La Nantaise Silly Boy Blue nous fera revivre le cultissime album Transformer de Lou Reed, une performance attendue, qui plus est dans un cadre à la hauteur de l’évènement, l’Eglise Saint Pierre. Les Inouïs permettront encore de démarrer la journée dès 12h30. Au MCB Gabriel Monnet, Oxmo Puccino présentera Désir(s) une création originale interprétée par une génération prometteuse de rappeurs autour des thèmes suivants : Amour, jalousie, fantasme, sexe et romance. Un programme alléchant !
Vendredi 21 avril : Sur la scène du W, verra le grand retour de Selah Sue, souvenez-vous de son tube Raggamuffin, vous l’avez forcément entendu. 😉 Mais aussi, Disiz, la Meute et pour bien finir la soirée, l’electro de Bob Sinclar. Une soirée riche et éclectique en perspective. Au MCB Gabriel Monnet, Jeanne Added, Flavien Berger et Sofie Royer. A noter un concert BD , « les algues vertes » au théâtre Jacques Cœur, une autre façon d’écouter de la musique.
Samedi 22 avril : Du rap et de l’électro sur le W avec entre autres avec Hamza, Vladimir Cauchemar, Lorenzo et Gazo. Au 22, de la techno avec Irene Dresel et une électro orientale avec Acid Arab que j’ai vu dernièrement à l’Olympia qui mérite le détour.
Pour les petites bourses, sachez que tous les soirs, à partir de mercredi, entre 18h et 19h, des concerts gratuits d’artistes régionaux se tiendront sur la scène du Berry.
Sur cette édition, il faudra faire ses choix, parfois cornéliens hélas, mais c’est là aussi tout le charme du festival. 😉
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D-7 before the Printemps de Bourges, which will take place this year from April 18 to 23, 2023. Between impatience and excitement, my heart swings, before taking part in this now traditional first festival of the year in France. This 47th edition honors French song in a delightful diversity of genres where everyone will find what they are looking for.
-M-, as a « guest star », will open the ball on Tuesday, April 18. Julien Granel (quirky pop) and Anna Majidson (soul) complete this warm-up.
Wednesday April 19: The main stage, the W, will welcome the one who has already triumphed three times this year at the Accor Arena, the rapper Lomepal, but also the artist who called himself the « new Solaar » Dinos. Without forgetting one of the female figures of French rap, Meryl. On the stage of the Jacques Cœur theatre, you can also listen to Pierre de Maere, the Belgian revelation who reminds us of Stromae. At 22 East and West, it will be the rendezvous of the Inouïs, new talents in the making, whom you will be able to discover during a series of concerts which follow one another at a rapid pace of 30 minutes, every day from Wednesday, at 12:30 p.m. .
Thursday April 20: Juliette Armanet, Hervé, Izïa and Benjamin Biolay will be at the W. La Nantaise Silly Boy Blue will bring us back to life the cult album Transformer by Lou Reed, an expected performance, which is moreover in a setting worthy of the event , the Church of Saint Peter. Les Inouïs will still allow the day to start at 12:30 p.m. At MCB Gabriel Monnet, Oxmo Puccino will present Désir(s) an original creation interpreted by a promising generation of rappers around the following themes: Love, jealousy, fantasy, sex and romance. An enticing program !
Friday April 21: On the stage of the W, will see the great return of Selah Sue, remember her hit Raggamuffin, you must have heard it. 😉 But also, Disiz, La Meute and to end the evening well, Bob Sinclar‘s electro. A rich and eclectic evening in perspective. At MCB Gabriel Monnet, Jeanne Added, Flavien Berger and Sofie Royer. Note a comic strip concert, « green algae » at the Jacques Cœur theatre, another way of listening to music.
Saturday April 22: Rap and electro on the W with, among others, Hamza, Vladimir Cauchemar, Lorenzo and Gazo. At 22, techno with Irene Dresel and oriental electro with Acid Arab that I saw recently at the Olympia which is worth the detour.
For small grants, know that every evening, from Wednesday, between 6 p.m. and 7 p.m., free concerts by regional artists will be held on the Berry stage.
Rétromobile, c’est tout l’univers du véhicule ancien et de collection à Paris : autos, motos, pièces détachées, accessoires, produits dérivés, modèles réduits, livres, revues techniques, objets de décoration, œuvres d’arts,…. C’est aussi des professionnels de la vente, de l’assurance, de l’expertise, de l’entretien, de la restauration. Et beaucoup de passionnés (comme moi 😉 ) avec qui échanger. Sans oublier les fameuses ventes aux enchères d’Artcurial et de Sotheby’s. Cette édition 2023, qui regroupe presque 1000 véhicules, s’annonce comme un très bon cru.
On y retrouve non seulement des véhicules de prestige, mais aussi des véhicules populaires. On célèbre cette année les 30 ans de la Renault Twingo. Le constructeur français présente des Twingo rouge, jaune, bleue, des versions rares comme la Le Coq, et des versions tunées aussi, de première génération. Certaines autres populaires comme la R5, la 4 L ou encore la 2 CV sont rétrofitées. Le rétrofit consiste à remplacer le moteur essence et son réservoir par un moteur électrique et une batterie. Cette opération reste encore onéreuse (environ 15 000 €) mais pourrait être amenée à être démocratisée, par exemple sur notre Twingo, dont 800 000 exemplaires circulent encore.
La Porsche 911 fête quant à elle ses 60 ans. Ferry Porsche, son fondateur, disait pour résumer la philosophie de la 911 : « C’est la seule voiture avec laquelle on peut participer à un safari africain (notamment le Paris Dakar), courir les 24 Heures du Mans, se rendre au théâtre ou encore parcourir les rues de New York ». Mes préférées sur le salon : la nouvelle 911 Dakar et la Carrera 2.7 RS avec son aileron arrière en bec de canard.
Les 24 Heures du Mans, 100 ans cette année, sont aussi à l’honneur avec une rétrospective des artisans et constructeurs français. Cette course est un des berceaux de l’innovation automobile. Les visiteurs en ont pour preuve la Howmet TX de 1968 avec son moteur à turbine à gaz et la Tracta Gephi de 1928 (début de la traction), exposées sur le salon.
En parlant de centenaire, Rétromobile célèbre aussi les 100 ans de la naissance de Dollar, marque française de moto à l’effigie d’une tête indien. A la fin des années 20, la firme est réputée pour ses mécaniques de qualité et ses nombreux éléments chromés parant leurs motos. Malheureusement, Dollar subira le contrecoup de la crise de 1929 et ne survivra pas au second conflit mondial.
La grosse tendance sur ce salon est aux véhicules de courses, avec notamment les voitures d’endurance : la Peugeot 905, vainqueur aux Mans en 1992 et 1993, l’Audi R18 TDI en 2011,…Ma préférée la Porsche 917 ;-). Des Formule 1 et quelques véhicules de Rallye avec la sublime Lancia 037 ou encore une Mercedes 450 SLC usine.
A noter en outre, la présence d’engins bien singuliers : – la Porsche 356 de l’extrême, avec ses skis et ses chenilles pour évoluer sur la glace ! – le char AMX-30, – le « concept-char » d’Astérix, reprenant l’arrière d’une 2 CV, vedette du film « Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu », – la Renault Estafette avec son toit terrasse hydraulique, pièce maîtresse de l’exposition Vanlife, exposition très sympa avec ses anciens vans / camping-cars aux intérieurs complètement relookés, – la « 2328 » Reinastella, la soucoupe volante concept-car de Renault, estimée entre 2000 et 4000 euros, et adjugée aux enchères (Artcurial) à plus de … 71 000 euros, – la Ferrari 250 LM Berlinetta de 1964 avec sa « robe » rouge et blanche, la plus belle et la plus chère (selon estimation Artcurial) du salon, – et mon coup de cœur, la Ford Mustang « bodybuildée » de 1966 du film « Le Marginal » avec Jean-Paul Belmondo. On se souvient tous de la fameuse course-poursuite sanglante ;-).
L’édition 2023 est aussi le lieu d’un nouveau record : La Bugatti Cheron « Profilée », la dernière avec le moteur W16, a été adjugée par la maison Sotheby’s à plus de 9.7 millions d’euros, devenant la voiture neuve la plus chère vendue aux enchères. Quant à son homologue français Artcurial, elle présente un plateau de 299 lots avec des véhicules exceptionnels de tout type (autos, motos, bateaux, véhicules en pièces détachées) : Bugatti, Ferrari, Lamborghini, Porsche, Jaguar, des Françaises aussi,…ma préférée, la bestiale Lamborghini Countach 25 TH et ses ailes papillon. Tous les véhicules ne trouveront pas preneur, la Ferrari 250 LM citée précédemment restera invendue (la meilleure enchère de 20 millions d’euros n’atteindra pas le prix de réserve fixé à 25 millions d’euros).
Mais ne vous inquiétez pas, pour les moins fortunés, l’espace vente véhicules moins de 25 000 € est là avec bon nombre de Youngtimers ( Peugeot 205 GTI, 205 CTI, Porsche 924, Fiat Panda Bianca, Rover Metro 114 GTI 16V, Alfa Romeo 147 GTA,….), des véhicules populaires (Fiat 500, 2 CV, Autobianchi,…). On peut même s’acheter une Rolls pour 21 500 € !
Enfin, la Galerie des Artistes permet de trouver des objets déco : peinture, photos, sculptures,…Mon préféré, Antoine Dufilho et ses voitures représentées sous forme de « squelettes », avec une alternance de plein et de vide, qui leur donnent un aspect dynamique et racée.
Vraiment un très bon cru ce Rétromobile 2023 ! J’ai passé un excellent moment. J’ai pu rêver et j’ai même croisé Jean Todt :-).
Retromobile is the whole world of old and collectible vehicles in Paris: cars, motorcycles, spare parts, accessories, derivative products, scale models, books, technical magazines, decorative objects, works of art,… It is also professionals in sales, insurance, expertise, maintenance, catering. And a lot of enthusiasts (like me ;-)) to talk to. Not to mention the famous Artcurial and Sotheby’s auctions. This 2023 edition, which brings together almost 1,000 vehicles, promises to be a very good vintage.
There are not only prestigious vehicles, but also popular vehicles. This year we celebrate the 30th anniversary of the Renault Twingo. The French manufacturer presents red, yellow and blue Twingos, rare versions like the Le Coq, and also tuned versions, of the first generation. Some other popular ones like the R5, the 4 L or the 2 CV are retrofitted. The retrofit consists of replacing the petrol engine and its tank with an electric motor and a battery. This operation is still expensive (around €15,000) but could be made more widespread, for example on our Twingo, 800,000 of which are still in circulation.
The Porsche 911 is celebrating its 60th anniversary. Ferry Porsche, its founder, said to sum up the philosophy of the 911: « It’s the only car with which you can take part in an African safari (in particular the Paris Dakar), run the 24 Hours of Le Mans, go to the theater or still walking the streets of New York ». My favorites at the show: the new 911 Dakar and the Carrera 2.7 RS with its duckbill rear wing.
The 24 Hours of Le Mans, 100 years old this year, is also honored with a retrospective of French craftsmen and manufacturers. This race is one of the cradles of automotive innovation. The proof of this is the Howmet TX from 1968 with its gas turbine engine and the Tracta Gephi from 1928 (beginning of traction), exhibited at the show.
Speaking of centenary, Rétromobile is also celebrating the 100th anniversary of the birth of Dollar, a French motorcycle brand bearing the image of an Indian head. At the end of the 1920s, the firm was renowned for its quality mechanics and its numerous chrome elements adorning their motorcycles. Unfortunately, Dollar will suffer the repercussions of the 1929 crisis and will not survive the Second World War.
The big trend at this show is for racing vehicles, with endurance cars in particular: the Peugeot 905, winner at Le Mans in 1992 and 1993, the Audi R18 TDI in 2011,…My favorite is the Porsche 917;- ). Formula 1 and some Rally vehicles with the sublime Lancia 037 or even a factory Mercedes 450 SLC.
Note also the presence of very singular machines: – the extreme Porsche 356, with its skis and tracks to evolve on the ice! – the AMX-30 tank, – the Asterix « concept-tank », taking up the back of a 2 CV, star of the film « Asterix and Obelix: the Middle Empire », – the Renault Estafette with its hydraulic roof terrace, centerpiece of the Vanlife exhibition, very nice exhibition with its old vans / motorhomes with completely revamped interiors, – the « 2328 » Reinastella, Renault’s flying saucer concept car, estimated between 2,000 and 4,000 euros, and sold at auction (Artcurial) at more than … 71,000 euros, – the 1964 Ferrari 250 LM Berlinetta with its red and white « dress », the most beautiful and most expensive (according to Artcurial’s estimate) at the show, – and my favourite, the « bodybuilt » 1966 Ford Mustang from the movie « Le Marginal » with Jean-Paul Belmondo. We all remember the famous bloody chase ;-).
The 2023 edition is also the setting for a new record: The « Profile » Bugatti Cheron, the last with the W16 engine, was sold by Sotheby’s for more than 9.7 million euros, becoming the most expensive sold at auction. As for its French counterpart Artcurial, it presents a set of 299 lots with exceptional vehicles of all types (cars, motorcycles, boats, vehicles in spare parts): Bugatti, Ferrari, Lamborghini, Porsche, Jaguar, French women too,… .my favourite, the bestial Lamborghini Countach 25 TH and its butterfly wings. Not all vehicles will find buyers, the Ferrari 250 LM mentioned above will remain unsold (the highest bid of 20 million euros will not reach the reserve price set at 25 million euros).
But don’t worry, for the less fortunate, the sales area for vehicles under €25,000 is there with a good number of Youngtimers (Peugeot 205 GTI, 205 CTI, Porsche 924, Fiat Panda Bianca, Rover Metro 114 GTI 16V, Alfa Romeo 147 GTA,….), popular vehicles (Fiat 500, 2 CV, Autobianchi,…). You can even buy a Rolls for €21,500 !
Finally, the Galerie des Artistes allows you to find decorative objects: paintings, photos, sculptures,… My favourite, Antoine Dufilho and his cars represented in the form of « skeletons », with an alternation of full and empty, which give them a dynamic and racy appearance.
Really a very good vintage this Retromobile 2023! I had a great time. I could dream and I even met Jean Todt :-).
15 Février 2022 : Quentin Fillon Maillet remporte sa cinquième médaille en Biathlon aux JO de Pékin. Il est double champion olympique en individuel et en poursuite. Martin Fourcade, quintuple champion olympique, a trouvé son successeur.
16 Février 2022 : Clément Noël remporte la médaille d’Or en slalom aux JO de Pékin. Il succède 20 ans après à Jean-Pierre Vidal.
19 Mars 2022 : La France gagne le tournoi des 6 Nations en rugby en réalisant un grand chelem. De bonne augure avant la Coupe du Monde en France en 2023.
24 Juillet 2022 :Jonas Vingegaard remporte le Tour de France à la plus grande surprise générale. En 2018, il travaillait encore comme ouvrier dans une poissonnerie.
17 Octobre 2022 : Karim Benzema a été sacré Ballon d’Or 2022. Il sera malheureusement blessé pour la Coupe du Monde au Qatar.
16 Novembre 2022 : Charles Caudrelier remporte la route du Rhum avec un temps record à la clé (6 jours, 19 heures, 47 minutes et 25 secondes)
24 Septembre 2022 : Roger Federer fait ses adieux au tennis. Serena Williams fera pareil aussi.
20 Novembre 2022 : Max Verstappen confirme son titre 2021 en remportant le Championnat de F1.
18 Décembre 2022 : L’Argentine de Messi gagne la Coupe du Monde de football face à la France, à l’issu d’un match à suspens.
29 Décembre 2022 : Le « roi » Pelé, le seul joueur à avoir gagné 3 Coupes du Monde, est mort. Une légende du football disparaît.
EN
February 15, 2022: Quentin Fillon Maillet wins his fifth Biathlon medal at the Beijing Olympics. He is a double Olympic champion in individual and pursuit. Martin Fourcade, five-time Olympic champion, has found his successor.
February 16, 2022: Clément Noël wins the gold medal in slalom at the Beijing Olympics. He succeeds 20 years later to Jean-Pierre Vidal.
March 19, 2022: France wins the 6 Nations rugby tournament by achieving a grand slam. A good omen before the World Cup in France in 2023.
July 24, 2022: Jonas Vingegaard wins the Tour de France to everyone’s surprise. In 2018, he was still working as a worker in a fishmonger.
October 17, 2022: Karim Benzema has been crowned Ballon d’Or 2022. Unfortunately, he will be injured for the World Cup in Qatar.
November 16, 2022: Charles Caudrelier wins the Route du Rhum with a record time (6 days, 19 hours, 47 minutes and 25 seconds)
September 24, 2022: Roger Federer bids farewell to tennis. Serena Williams will do the same too.
November 20, 2022: Max Verstappen confirms his 2021 title by winning the F1 Championship.
December 18, 2022: Messi’s Argentina wins the FIFA World Cup against France, after a suspenseful match.
December 29, 2022: « King » Pelé, the only player to have won 3 World Cups, is dead. A football legend goes missing.
24 Février 2022 : Vladimir Poutine envahit l’Ukraine. Dix mois plus tard, Moscou est enlisé dans cette guerre et perd même du terrain, grâce notamment aux armes envoyées par les pays occidentaux à l’Ukraine.
24 Avril 2022 : Emmanuel Macron est réélu avec 58.6 % des voix face à Marine Le Pen. Ce que l’on retiendra surtout, c’est l’abstention record de 28 %.
16 Mai 2022 : Le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun, ce qui marque la levée quasi totale des mesures sanitaires liées au Covid-19.
24 Juin 2022 : la Cour suprême des Etats-Unis rend à chaque Etat la liberté d’interdire les avortements sur leur sol, en enterrant l’arrêt emblématique « Roe v. Wade » de 1973.
8 Septembre 2022 : La reine Elisabeth II meurt à l’âge de 96 ans après 70 ans de règne.
16 Septembre 2022 : Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décède à l’hôpital, trois jours après son arrestation par la police des moeurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire de la République islamique, imposant aux femmes le port du voile en public. S’en suivra une révolte durement réprimée en Iran.
28 Octobre 2022 : Les prix à la consommation augmenteraient de 6.2 % en Octobre selon l’INSEE. C’est le grand retour de l’inflation depuis les années 70.
20 Novembre 2022 : Début de la Coupe du Monde de Football au Qatar, pays hôte critiqué notamment pour le respect des Droits de l’Homme et le nombre de morts ( 6500 ) engendré par la construction des stades et autres infrastructures.
31 Décembre 2022 : Record de chaleur en France, jusqu’à 23 degrés dans le Sud-Ouest. L’année 2022 voit se multiplier les catastrophes liées au réchauffement climatique avec notamment les incendies gigantesques en France ou encore les inondations au Pakistan qui ont fait 1700 victimes.
31 Décembre 2022 : Mort de Benoit XVI, ancien pape qui avait démissionné en 2013 pour raisons de santé.
EN
February 24, 2022: Vladimir Poutine invades Ukraine. Ten months later, Moscow is bogged down in this war and is even losing ground, thanks in particular to the weapons sent by Western countries to Ukraine.
April 24, 2022: Emmanuel Macron is re-elected with 58.6% of the vote against Marine Le Pen. What we will especially remember is the record abstention of 28%.
May 16, 2022: Wearing a mask is no longer compulsory on public transport, which marks the almost total lifting of health measures linked to Covid-19.
June 24, 2022: the United States Supreme Court gives each state the freedom to ban abortions on their soil, burying the emblematic « Roe v. Wade » judgment of 1973.
September 8, 2022: Queen Elisabeth II dies at the age of 96 after 70 years of reign.
September 16, 2022: Mahsa Amini, a 22-year-old Iranian Kurd, dies in hospital, three days after she was arrested by vice police who accused her of violating the Islamic Republic’s dress code, forcing women to wear veil in public. A revolt will be harshly repressed in Iran.
October 28, 2022: Consumer prices would increase by 6.2% in October according to INSEE. This is the great return of inflation since the 1970s.
November 20, 2022: Start of the Football World Cup in Qatar, a host country criticized in particular for respect for human rights and the number of deaths (6,500) caused by the construction of stadiums and other infrastructure.
December 31, 2022: Record heat in France, up to 23 degrees in the Southwest. The year 2022 will see an increase in disasters linked to global warming, in particular the gigantic fires in France and the floods in Pakistan which claimed 1,700 victims.
December 31, 2022: Death of Benoit XVI, former pope who resigned in 2013 for health reasons.
Adrienout 