MONDIAL DE L’AUTO 2022

FR

Après une édition 2020 annulée à cause du COVID, le Mondial de l’Auto revient en 2022 au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Cette nouvelle édition est le reflet de notre époque. Elle semble marquer la fin de « l’abondance » pour les constructeurs automobiles traditionnels. De nombreuses marques européennes sont ainsi absentes : Volkswagen et Fiat comme en 2018, BMW, Mercedes, Ferrari,… exit aussi les marques japonaises, pas de Mazda, Toyota, Honda,… J’y vois un changement de stratégie et/ou de communication, où le retour sur investissement, la rentabilité, sont recherchés.
Cette nouvelle mouture fait la part belle aux marques françaises et aux marques chinoises. Elle se veut également une vitrine de l’innovation, des usages émergents (comme par exemple, la location avec abonnement pour les particuliers) tout en étant dans l’air du temps, avec une communication assurée par des Youtubeurs, la présence de NETFLIX,…
Fini aussi « l’odeur » d’essence, place aux véhicules électriques, hybrides ou encore à hydrogène. Une édition enfin plus courte, une semaine du 18 au 23 octobre 2022 à un tarif plus abordable avec des billets « Séance » (avec un créneau horaire d’arrivée) dès 16 euros.

Sur le salon, vous trouverez quand même quelques véhicules thermiques 🙂 avec notamment l’exposition de 16 voitures exceptionnelles, des Ferrari, ma marque préférée. Elles sont issues d’une collection privée (le nom du collectionneur n’a pas été dévoilé 😉 ). Si cette exposition est visible de tous, il sera toutefois demandé 5 euros pour accéder au stand. La somme récoltée sera reversée à la Fondation Perce-Neige, créée par Lino Ventura, qui aide et accompagne les personnes en situation de handicap et leurs familles. Comment allier l’utile à l’agréable. 🙂

Cette édition voit les Chinois débarqués en force à Paris.
Focus sur BYD, société créée en 1995, initialement fabricant de batteries. La marque s’est diversifiée dans le ferroviaire, et l’automobile en 2003 en reprenant la Tsichuhan Automobile Company au bord de la faillite. Son ascension fut fulgurante, devenant numéro 1 mondial au premier semestre 2022 en termes de volume de ventes. La société cherche à s’internationaliser et présente sur le salon 3 modèles 100 % électrique : la Han, la Tang et l’Atto 3, cette dernière étant la plus adaptée au marché français niveau dimension, puisqu’équivalente à la Peugeot 3008. Les finitions se rapprochent des standards premium européen. Elles ne se positionnent pas sur le low cost mais plutôt sur le premium accessible. Reste à connaître les prix de commercialisation.
Le groupe chinois Great Wall présente quant à lui l’Ora Cat, 100% électrique aussi, avec ses faux airs de Porsche 911 ou encore VW New Bettle. Elle se positionne sur le segment des compacts et arrive prochainement en France avec des tarifs compétitifs à moins de 30 000 euros, les européennes ont du soucis à se faire ( avec la Renault Mégane électrique à 37 000 euros, ou la VW ID.3 à 45 000 euros).

Les constructeurs français ne sont pas en reste face à cette concurrence asiatique.
Peugeot dévoile sa nouvelle 408 dans une sphère géante où une structure métallique permet au véhicule d’effectuer une rotation multi-axiale. Effet Waouh garantie ! La version hybride rechargeable laissera place à un modèle 100% électrique prévu en 2024. Son design est une réussite avec une imposante calandre, des feux verticaux et un arrière façon fastback.
DS, qui appartient au même groupe que Peugeot, Stellantis, se démarque de cette dernière avec des modèles 100% électrique. Elle présente pour la première fois au public la nouvelle DS3 qui offre une puissance et une autonomie accrues et qui sera commercialisée aux alentours des 30 000 euros.
Renault présente aussi une nouveauté, le Kangoo E-Tech électrique, dédié aux familles annoncé avec une autonomie de 300 kms, et pour un budget à partir de 33 000 euros.
Alpine, le nouveau fer de lance de Renault, propose une A 110 R, version plus typée circuit que l’A 110 classique ou encore A 110 S. Au programme, allègement, optimisation aérodynamique, efficacité du freinage. Malheureusement, elle garde le moteur de 300 ch de l’A 110 S :-(. Un peu trop timide Alpine sur ce coup-là.

Le Mondial de l’Auto, c’est aussi les Concept-car, des véhicules tous plus extravagants les uns que les autres : l’Alpine Alpenglow, avec son aérodynamisme poussé à l’extrême et son aileron arrière mobile faisant office d’aérofrein. La Renault 5 Turbo 3E bodybuildée comme ses ancêtres les R5 Turbo et Turbo 2, avec l’ajout d’un énorme aileron, une version rétrofitée comme on dit. La Dacia Manifesto, style Buggy des temps modernes. La DS E-Tense Performance, un véhicule compact de 815 ch inspiré de la formule E. L’Hopium Machina Vision de la start-up du Français Olivier Lombard qui fait une entrée remarquée sur ce salon, une silhouette profilée avec une technologie de pile à combustible, préfigurant un modèle pour 2025 aux alentours de 120 000 euros. Ou encore le 1000 Tipla des youtubeurs de Vilebrequin, un projet financé par une cagnotte en ligne sur une base de Fiat Multipla. Ce 1000 Tipla a de faux airs de MG Metro 6R4. 🙂

Sur le salon, on parle aussi de mobilité urbaine, périurbaine, ou encore rurale, et selon l’usage, pas besoin de véhicules imposants comme on peut le voir sur beaucoup de stands. Des microcars peuvent alors faire l’affaire. De jeunes constructeurs résistent ainsi au « toujours plus » avec de petits véhicules innovants : Mobilize by Renault, le constructeur israélien City Transformer, la Bagnole (KG Auto) un buggy électrique de moins de 350 kgs, Microlino et sa porte frontale, la gamme Aixam 100% électrique,… avec ou sans permis, ces microcars méritent leur place.

Enfin, on ne peut faire abstraction de l’Ecosystem de l’automobile : sont représentés notamment les assurances la MACIF, les écoles comme l’ESTACA, les Polonais d’Ekoenergetyka qui proposent des solutions de recharge à haute puissance pour les voitures particulières, les bus, camions, et les véhicules utilitaires électriques, pour ne citer que les principaux avec qui j’ai pu échanger.

Le Mondial de l’Auto, c’est encore bien plus :
– des débats, des conférences sur l’avenir de l’automobile, les nouveaux usages, les défis environnementaux, … (rendez-vous à la grande scène),
– un centre d’essais,
– une piste de Karting électrique (pensez à réserver dès votre arrivée sur le salon),
– la possibilité de gagner une Ferrari pour la modique somme de 5 euros, réservé au plus chanceux du salon :-).

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EN

After a 2020 edition canceled due to COVID, the Mondial de l’Auto returns in 2022 to the Parc des expositions de la Porte de Versailles in Paris. This new edition is a reflection of our time. It seems to mark the end of « abundance » for traditional automakers. Many European brands are thus absent: Volkswagen and Fiat as in 2018, BMW, Mercedes, Ferrari,… exit also for the Japanese brands, no Mazda, Toyota, Honda,… I see a change in strategy and / or communication, where return on investment, profitability, are sought.
This new version gives pride of place to French brands and Chinese brands. It also aims to be a showcase for innovation, emerging uses (such as, for example, rental with subscription for individuals) while being in tune with the times, with communication provided by Youtubers, the presence of NETFLIX, …
No more « smell » of gasoline, make way for electric, hybrid or even hydrogen vehicles. A finally shorter edition, one week from October 18 to 23, 2022 at a more affordable price with « Session » tickets (with an arrival time slot) from 16 euros.

At the show, you will still find a few thermal vehicles 🙂 with in particular the exhibition of 16 exceptional cars, Ferraris, my favorite brand. They come from a private collection (the name of the collector has not been revealed ;-)). If this exhibition is visible to all, it will however be asked 5 euros to access the stand. The amount raised will be donated to the Perce-Neige Foundation, created by Lino Ventura, which helps and supports people with disabilities and their families. How to combine business with pleasure. 🙂

This edition sees the Chinese landed in force in Paris.
Focus on BYD, a company created in 1995, initially a battery manufacturer. The brand diversified into rail and automotive in 2003 by taking over the Tsichuhan Automobile Company on the verge of bankruptcy. Its rise was meteoric, becoming world number 1 in the first half of 2022 in terms of sales volume. The company is seeking to internationalize and is presenting 3 100% electric models at the show: the Han, the Tang and the Atto 3, the latter being the most suitable for the French market in terms of size, since it is equivalent to the Peugeot 3008. finishes are close to European premium standards. They are not positioned on the low cost but rather on the accessible premium. It remains to know the marketing prices.
The Chinese group Great Wall presents the Ora Cat, 100% electric too, with its false airs of Porsche 911 or VW New Bettle. It is positioned in the compact segment and will soon arrive in France with competitive prices at less than 30,000 euros, Europeans have problems to worry about (with the electric Renault Mégane at 37,000 euros, or the VW ID.3 at €45,000).

French manufacturers are not left out in the face of this Asian competition.
Peugeot unveils its new 408 in a giant sphere where a metal structure allows the vehicle to perform multi-axial rotation. Wow effect guaranteed! The plug-in hybrid version will give way to a 100% electric model scheduled for 2024. Its design is a success with an imposing grille, vertical lights and a fastback-style rear. DS, which belongs to the same group as Peugeot, Stellantis, stands out from the latter with 100% electric models. It presents for the first time to the public the new DS3 which offers increased power and autonomy and which will be marketed around 30,000 euros. Renault is also presenting a novelty, the electric Kangoo E-Tech, dedicated to families announced with a range of 300 km, and for a budget from 33,000 euros.
Alpine, Renault’s new spearhead, offers an A 110 R, a more circuit-specific version than the classic A 110 or even A 110 S. On the program, weight reduction, aerodynamic optimization, braking efficiency. Unfortunately, it keeps the 300 hp engine from the A 110 S :-(. A little too shy Alpine on this one.

The Paris Motor Show is also about Concept-cars, each more extravagant than the next: the Alpine Alpenglow, with its extreme aerodynamics and its mobile rear wing acting as an airbrake . The Renault 5 Turbo 3E bodybuilt like its ancestors the R5 Turbo and Turbo 2, with the addition of a huge spoiler, a retrofitted version as they say. The Dacia Manifesto, Buggy style of modern times. The DS E-Tense Performance, a compact 815 hp vehicle inspired by the Formula E. The Hopium Machina Vision from the start-up of Frenchman Olivier Lombard which makes a remarkable entrance at this show, a streamlined silhouette with battery technology fuel, prefiguring a model for 2025 around 120,000. Or the 1000 Tipla of the Vilebrequin youtubers, a project financed by an online kitty on a Fiat Multipla basis. This 1000 Tipla looks like an MG Metro 6R4. 🙂

At the show, we also talk about urban, peri-urban or even rural mobility, and depending on usage, there is no need for imposing vehicles as can be seen on many stands. Microcars can then do the trick. Young manufacturers are thus resisting « always more » with small innovative vehicles: Mobilize by Renault, the Israeli manufacturer City Transformer, the Bagnole (KG Auto) an electric buggy weighing less than 350 kg, Microlino and its front door, the Aixam range 100% electric,… with or without a license, these microcars deserve their place.

Finally, we cannot ignore the automotive ecosystem: the MACIF insurance companies, schools such as ESTACA, the Poles of Ekoenergetyka, which offer high-power charging solutions for passenger cars, are represented in particular, buses, trucks, and electric utility vehicles, to name only the main ones with whom I was able to talk.

The Paris Motor Show is even more:
– debates, conferences on the future of the automobile, new uses, environmental challenges, … (go to the big stage),
– a test center,
– an electric Karting track (remember to book as soon as you arrive at the show),
– the possibility of winning a Ferrari for the modest sum of 5 euros, reserved for the luckiest of the show :-).

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21ème Traversée de Paris en véhicules d’époque

FR

Réveillé aux aurores (j’entends pour un dimanche ;-)), je roule en direction de l’esplanade Saint-Louis en face du château de Vincennes afin de rejoindre la 21ème Traversée de Paris en véhicules d’époque. Il fait encore nuit, le temps est pluvieux. Je suis dans ma youngtimer (véhicule des années 80), une Renault 11, avec Lili, ma compagne et collaboratrice. Sur la route, à l’approche du lieu de rassemblement, une Alpine A110 (la fameuse berlinette d’Alpine Renault qui a écrit quelques pages de l’histoire automobile en rallye) me précède, ça donne le ton de la journée.

Pandémie de la covid 19 oblige, il n’y aura pas cette année le traditionnel café-croissant au départ. Les participants ont pour consigne de ne pas sortir de leur véhicule. Je rejoins la file des véhicules participants, somme toute assez fluide à 8h, et récupère au passage le sac contenant plaque et livre de route (cette année, à la demande de la Préfecture de Police de Paris, point de Grand Palais, de Concorde et de Champs-Elysées) et je me gare sur l’esplanade. Pour cette édition, je serai dans le cortège, et traverserai les rues de la Capitale avec ma vaillante auto.

Place au défilé. La pluie fine s’est presque arrêtée. Ouf, on va pouvoir en profiter dans des conditions satisfaisantes. Le plateau est assez exceptionnel et éclectique : voitures de toutes les époques, voitures populaires, voitures de courses, de luxe, 4×4, limousines, françaises, italiennes, américaines,…van, citadines, berlines. On en prend plein les mirettes ! J’ai ainsi vu une Lamborghini Countach, une Ferrari Testarossa, des américaines aux dimensions imposantes, la DeLorean (retour vers le futur), des ford Mustang, des Rolls Royces, des Bentley, des BMW, des Porsche, des MG, Jaguar, Renault, Peugeot, Citroën SM, des 2CV, des coccinelles, des Land Rover, des Jeeps de l’armée américaine,… Quelques motos, mobylettes, solex et vélos (mention spéciale à la chevauchée fantastique du propriétaire du Grand-bi, un vélo avec une grande roue devant qu’on recroisera par la suite sur le parcours) sont aussi présents. Les participants portent pour certains vêtements ou accessoires d’époque. L’ambiance est conviviale et joyeuse. Les odeurs d’essence et de gaz d’échappement embaument les narines. 🙂 Une Golf rouillée arbore fièrement sur sa lunette arrière un « laisser rouiller n’est pas un crime…juste un style ! ». Mon regard s’attarde également sur des modèles de marque plus confidentielle qui ont depuis disparu comme Autobianchi. J’ai plusieurs fois « séché ». Pas facile de les identifier 😉


9h30, je rejoins mon véhicule. Direction Bastille. C’est quand même quelque chose d’assez exceptionnel de rouler dans Paris en si bonne compagnie, pour moi qui suis habitué à prendre les transports en commun. Je redécouvre cette ville et son architecture : République, les Grands Boulevards, Montmartre, les Batignolles, Etoile, Alma, Tour Eiffel, Invalides … Ça klaxonne, ça ronronne, on ne se croirait pas en 2021. C’est un véritable spectacle pour les badauds. Les mécaniques souffrent aussi car de petits bouchons se forment parfois. Quelques pannes obligeront certains à s’arrêter. Tous ces véhicules nous plongent dans l’histoire de l’automobile du 20ème siècle. Il est réjouissant d’observer l’évolution des lignes, du design, d’une décennie à l’autre. C’est aussi très marrant de voir se côtoyer des véhicules modernes et des véhicules anciens, ça dresse un véritable chef d’oeuvre anachronique dans les rues de Paris. Il y a aussi quelques rassemblements d’amis ; à Pigalle, des camarades prennent l’apéro dans une ambiance festive. La montée à Montmartre fut épique avec un interminable bouchon, j’ai craint pour la mécanique, mais ma R11 a tenu bon.

Tout ce beau monde s’est retrouvé aux Invalides sur le coup de midi. Un rassemblement en quelque sorte improvisé où l’on a pu contempler les véhicules en statique. Déjeuner entre amis par petit attroupement, discussions entre passionnés avec port du masque, les mesures de sécurité ont été globalement respectées.

Cet événement, qui a rassemblé plus de 700 véhicules, est un véritable rayon de soleil dans cette période morose, une oasis dans le désert. De la majestuosité, du muscle, de la popularité, de l’humour, de la tradition ont permis de (re)découvrir avec bonheur un siècle d’histoire automobile mondiale.


Merci à Anne QUEMY pour l’accréditation presse et à Lili pour les prises photo durant la traversée de Paris.

Reportage photos :
https://www.facebook.com/adrien.lefevre.395/posts/10218979679702738
https://www.facebook.com/adrien.lefevre.395/posts/10218979901308278
https://www.facebook.com/adrien.lefevre.395/posts/10218979976590160

Reportage vidéos :
Esplanade des Invalides : 21ème Traversée de Paris en véhicules d’époque – YouTube
Paris Vincennes – 21ème traversée de Paris en véhicules d’époque – YouTube
Lamborghini Countach – 21ème traversée de Paris en véhicules d’époque – YouTube
Ferrari Testarossa à la 21ème traversée de Paris en anciennes – YouTube
Américaines à la 21ème traversée de Paris en véhicules d’époque – YouTube
21ème traversée de Paris en véhicules d’époque – YouTube

EN

Woke up at dawn (I mean for a Sunday ;-)), I drive towards the Esplanade Saint-Louis in front of the Château de Vincennes to join the 21st Traversée de Paris in vintage vehicles. It is still dark, the weather is rainy. I am in my youngtimer (vehicle from the 80s), a Renault 11, with Lili, my partner and collaborator. On the road, as I approach the meeting place, an Alpine A110 (the famous Alpine Renault berlinetta which has written a few pages of automotive history in rallying) precedes me, that sets the tone for the day.

Covid 19 pandemic requires, this year there will not be the traditional café-croissant at the start. Participants are instructed not to get out of their vehicle. I join the line of participating vehicles, all in all quite fluid at 8 a.m., and collect the bag containing the license plate and the journey book on the way (this year, at the request of the Paris Police Prefecture, Grand Palais point, Concorde and of Champs-Elysées) and I park on the esplanade. For this edition, I will be in the procession, and will cross the streets of the Capital with my valiant car.

Place the parade. The fine rain almost stopped. Phew, we will be able to enjoy it under satisfactory conditions. The range is quite exceptional and eclectic: cars from all eras, popular cars, racing cars, luxury cars, 4 × 4, limousines, French, Italian, American,… van, city cars, sedans. We take full eyes! I saw a Lamborghini Countach, a Ferrari Testarossa, American models with imposing dimensions, the DeLorean (back to the future), Ford Mustangs, Rolls Royces, Bentleys, BMWs, Porsches, MGs, Jaguars, Renault, Peugeot, Citroën SM, 2CVs, Beetles, Land Rovers, American Army Jeeps,… Some motorcycles, mopeds, solexes and bicycles (special mention to the fantastic ride of the owner of the Grand-bi, a bicycle with a big wheel in front that we will meet again later on the course) are also present. Participants wear some period clothing or accessories. The atmosphere is friendly and joyful. The smell of gasoline and exhaust fumes scent the nostrils. 🙂 A rusty Golf proudly displays on its rear window a « Rusting is not a crime … just a style! » « . My gaze also dwells on more confidential branded models that have since disappeared like Autobianchi. I have « dried » several times. Not easy to identify them 😉

9:30 am, I return to my vehicle. Direction Bastille. It’s still quite exceptional to ride in Paris in such good company, for me, who am used to taking public transport. I rediscovered this city and its architecture: République, the Grands Boulevards, Montmartre, the Batignolles, Etoile, Alma, the Eiffel Tower, Invalides… It honks, it purrs, it wouldn’t be like 2021. It’s a real spectacle for the onlookers. The mechanics also suffer because small traffic jams sometimes form. Some outages will force some to stop. All of these vehicles immerse us in the history of the 20th century automobile. It is heartening to observe the evolution of lines, of design, from one decade to the next. It is also very funny to see modern and old vehicles rub shoulders with each other, it creates a true anachronistic masterpiece in the streets of Paris. There are also some gatherings of friends; in Pigalle, friends have a drink in a festive atmosphere. The climb to Montmartre was epic with an endless traffic jam, I feared for the mechanics, but my R11 held up.

All these beautiful people gathered at the Invalides at the stroke of noon. A sort of improvised gathering where we could contemplate the vehicles in static. Lunch with friends in small gatherings, discussions between enthusiasts wearing a mask, security measures were generally respected.

This event, which brought together more than 700 vehicles, is a real ray of sunshine in this gloomy period, an oasis in the desert. Majesty, muscle, popularity, humor, tradition have happily (re) discovered a century of world automotive history. Thanks to Anne QUEMY for the press accreditation and to Lili for the photos taken during the crossing of Paris. volume_upcontent_copysharestar_border